À la fête des voisins, je rencontre un couple dont je connaissais un peu la fille ainée. Je demande de ses nouvelles. «Elle est maintenant en quatrième année de médecine», me répondent-ils. Bien que les parents n’exercent pas de professions médicales, elle a suivi cette filière sur avis de son professeur de physique. De plus, elle a tout réussi du premier coup !
Je les envie un peu… Quel parent ne désire pas la réussite de son enfant ? Mais à la réflexion, je connais un bon médecin dont la situation familiale a subi bien des déboires. Quel est le plus important ? Peut-on réussir dans tous les domaines ?
L’inquiétude pointe son nez : assurément, on ne peut pas tout maîtriser dans notre finitude. La Bible ne nous dit pas autre chose. Oui, nous sommes limités, friables aux moindres maux ou revers, plus fragiles que nous ne le laissons paraître, et nous tombons parfois dans des complications…
Cette inquiétude nous dit beaucoup plus. D’une part, l’homme a une dimension spirituelle qui doit être comblée car Dieu a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité(1). D’autre part, nous avons besoin de stabilité et de certitude sur l’avenir. Or, Jésus-Christ est venu sur terre pour nous apporter cela. La réussite d’un homme ici-bas est relative et temporelle ; celle que Jésus donne, est absolue et éternelle.
Alain Dret
1/ Ecclésiaste 3, 11
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 12, versets 16 à 30.
Vivre aujourd'hui, 2 décembre 2025