Un jour viendra où plus rien ne pourra se cacher, et chacun se tiendra seul devant le Dieu vivant. Ce ne sera plus le temps des excuses ni des faux-semblants, mais le face-à-face avec Celui dont la lumière met tout à découvert. « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » : non parce qu’Il est cruel, mais parce qu’Il est vrai, juste et saint.
Souvent, nous prenons Sa patience pour de la lenteur, Sa grâce pour de l’oubli. Mais Dieu n’oublie pas. Il attend, Il avertit, Il appelle. Et quand Il se lève, aucun titre, aucune richesse, aucune relation ne peut nous délivrer de Sa main.
Pourtant, ces mains redoutables sont aussi celles qui relèvent l’abattu, consolent le brisé et portent l’enfant qui revient. Craindre Dieu, c’est Le respecter, L’honorer, Le reconnaître comme Seigneur.
Ne jouons pas avec Sa grâce. Car si tomber entre Ses mains en rébellion est effroyable, s’abandonner à Lui en obéissance est la plus grande assurance.
