LE CHRÉTIEN ET LA SAINTETÉ

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Troisième partie de l’article  (3/3)

PERSÉVÉRONS DANS NOTRE SANCTIFICATION !

Dans cette dernière partie de l’article nous allons aborder plusieurs caractéristiques qui ont pour but de favoriser notre progression vers la sainteté.

D’abord, il faut être conscient de son état spirituel personnel !  Car, persévérer sur le chemin de la sanctification ne va pas de soi, même si nous ne sommes plus esclaves du péché et mis à part par Dieu par l’oeuvre de Jésus-Christ.

En effet, lire et connaître des caractéristiques ou des versets bibliques à être saints ne suffit pas, il faut avoir le coeur disposé à la persévérance qui donne le zèle nécessaire pour marcher de progrès en progrès.

Si nous n’avons peu ou pas la persévérance, cela fait partie des besoins spirituels importants à demander à Dieu dans nos prières.

RETENIR QUE DIEU EST NOTRE MODÈLE DE SAINTETÉ

Le baromètre de notre sainteté ne se mesure pas à ce que pense le monde ou les doctrines humaines, mais c’est notre conformité à la sainteté de Dieu.

En tant que peuple de Dieu régénéré par l’oeuvre de Christ, nous sommes appelés à ressembler à Dieu, à porter l’image de Dieu dans le monde, témoigner de la Parole de Vérité, ayant obtenu une image restaurée par la grâce de Dieu, en marchant dans la ressemblance de Christ.

Nous devons être saints comme Dieu est saint.  Plus notre esprit se conforme à celui de Dieu, plus nous aimons la Vérité et plus nous faisons mourir le péché et nous nous éloignons des mauvaises oeuvres.

« Mais, puisque celui qui vous appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint. »  I Pierre 1.15, 16 cf. Lévitique 19.2

LES ÉLUS SONT APPELÉS À ÊTRE SAINTS

De tout temps, l’élection composée d’hommes et de femmes est indissociable de la sanctification.  Ce lien de l’élection et la sainteté se trouvent dans les Écritures, elles nous montrent que Dieu a une attente particulière envers les élus en Jésus-Christ.

Les élus sont appelés à être saints et sans reproches.  C’est pourquoi, le Seigneur a enseigné ses disciples à calculer le prix à payer pour le suivre, car l’exigence de Dieu est impartiale.

« Car, lequel de vous, s’il veut bâtir une tour, ne s’assied d’abord pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi la terminer, de peur qu’après avoir posé les fondements, il ne puisse l’achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, en disant : Cet homme a commencé à bâtir, et il n’a pu achever.  [...] Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple. »  Luc 14.28-33

« En lui Dieu nous élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa Volonté, à la louange de sa gloire de sa grâce.  [...] »  Éphésiens 1.4, 5

METTRE EN PRATIQUE LA PAROLE DE DIEU

Notre engagement envers Dieu nous amène à conformer notre volonté à la Volonté de Dieu.  Le monde moderne utilise souvent le mot "application" dans le fonctionnement des multimédias.

Le chrétien peut aussi employer ce terme pour appliquer la Parole de Dieu à sa nouvelle vie en Christ.  En d’autres termes, quiconque passe régulièrement du temps dans la Parole du Seigneur fait croître en lui "la connaissance de Christ" et "affermit sa foi".

Toutefois, "il ne s’agit pas seulement de la lire ou de l’écouter", il faut aussi "la méditer" pour comprendre le sens des Écritures et pour "l’appliquer dans notre vie".

Ainsi les obstacles et les tentations qui surviennent ne nous empêchent pas d’apprendre la patience, la consolation, la Justice et nous progressons par les Écritures et par notre détermination sur le chemin de la sainteté.

« Or, tout ce qui a été écrit d’avance l’a été pour notre instruction, afin que, par la patience, et par la consolation que donne les Écritures, nous possédions l’espérance. »  Romains 15.4

« Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la Justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre. »  II Timothée 3.16, 17

La méditation personnelle de l’Écriture est importante, car elle est l’intermédiaire ou le relais "entre la lecture et son application".

Afin de ne pas tomber dans de faux raisonnements ou de vaines pratiques rituelles, le chrétien doit s’engager dans ce processus de "lire" ou "entendre", "écouter"– "méditer"– "appliquer" sans séparer chaque élément.

En entrant dans ce processus bienveillant pour son âme, le chrétien abandonne ses mauvaises pensées et paroles insensées, et il se sépare d’oeuvres d’iniquité et de convoitises qui peuvent si facilement nourrir son coeur.

« Mettez en pratique la Parole, et ne vous bornez pas à l’écouter, en vous trompant vous-mêmes par de faux raisonnements.  

Car, si quelqu’un écoute la Parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était.

Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’oeuvre, celui-là sera heureux dans son activité. »  Jacques 1.22-25

UTILISER LES BONNES ARMES POUR COMBATTRE LE PÉCHE

La vie en Jésus-Christ est un combat pour se sanctifier, même si Dieu nous a placé dans une situation favorable.  Nous continuons de lutter contre le péché qui s’anime parfois en nous-mêmes.

Nous avons besoin de demander à Dieu de nous éclairer pour discerner le péché dans nos pensées et nos sentiments afin de l’extirper de notre coeur.  C’est pourquoi, l’introspection ou l’examen de nous-mêmes est une arme essentielle pour combattre le péché.

Le roi David nous exhorte à être examiné par Dieu, si nous ne savons pas le faire efficacement, car le Seigneur connaît notre coeur et nos pensées : « Sonde-moi, ô Dieu, et connaît mon coeur !  Eprouve-moi, et connais mes pensées !  Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’éternité. »  Psaume 139.23, 24

Pour mener le bon combat contre le péché joignons la prière persévérante à l’examen de soi, l’enseignement du Seigneur et des apôtres à l’exhortation de l’Écriture et le soutien de Dieu à la force du Saint-Esprit.

Toutes ces armes spirituelles nous aident à marcher sur le chemin de notre sanctification.  La progression se fait également quand nous acceptons la remise en cause de notre conduite qui n’est pas conforme à la vie selon l’Esprit.

« Si nous nous examinons nous-mêmes, nous ne serions pas jugés.  Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. »  I Corinthiens 11.31, 32

« Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi, éprouvez-vous vous-mêmes.  Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? À moins peut-être que vous ne soyez réprouvés. »  II Corinthiens 13.5

« Confessez donc vos péchés les unes aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris.  La prière fervente du juste a une grande efficacité. »  Jacques 5.16

RENOUVELER SON INTELLIGENCE POUR NE PAS SE CONFORMER AU MONDE

Après notre conversion en Christ, il est évident que nous changeons à l’intérieur de notre âme dont le renouvellement de l’intelligence.

C’est aussi ce qui nous aide à nous sanctifier devant Dieu.  En effet, le renouvellement de l’intelligence est "le creuset du discernement".  Ainsi nous faisons la différence entre la Volonté de Dieu et la pensée du monde.

Cette disposition spirituelle trace le chemin de la sanctification, elle nous éloigne de la pensée du siècle présent : « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. »  Romains 12.2

La sanctification se réalise à la fois par l’oeuvre de l’Esprit de Dieu et par l’intelligence renouvelée du chrétien.  Cette association spirituelle fait la distinction entre la Parole de la foi qui vient de Christ et la tradition religieuse, entre la pensée de Christ et la philosophie, entre la Vérité et le mensonge, entre la libération du péché et le légalisme.

« Je serre ta Parole dans mon coeur, afin de ne pas pécher contre toi.  Bénis sois-tu, ô Éternel !  Enseigne-moi tes statuts !  De mes lèvres j’énumère toutes les sentences de ta bouche.

Je me réjouis en suivant tes préceptes, comme si je possédais tous les trésors.  Je médite tes ordonnances, j’ai tes sentiers sous les yeux.  Je fais mes délices de tes statuts, je n’oublie point ta Parole. »  Psaume 119.11-16

NE PAS NÉGLIGER DE TENIR SON CORPS EN BRIDE

Le chrétien peut avoir tendance à penser que la sanctification et la piété est seulement une affaire d’état intérieur, de pensées et de sentiments du coeur, mais le champ de bataille s’étend aussi avec notre corps.

Nous ne devons pas oublier ou négliger que nous sommes composés d'un esprit, d’une âme et d’un corps, et Dieu veut que tout notre être soit gardé saint et irrépréhensible.

Si notre corps ne s’est pas débarrassé de ses convoitises, il peut devenir un instrument d’iniquité.  En effet, il faut être vigilant et tenir notre corps en bride notamment avec l’immoralité sexuelle, les excès de table, l’ivrognerie, et toutes les autres convoitises charnelles pour ne pas laisser le péché régner dans notre corps.

L’apôtre Paul connaissait les risques d’être nonchalant avec son corps : « Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises.  Ne livrez pas vos membres au péché, comme des instruments d’iniquité, mais donnez-vous vous-mêmes à Dieu, comme étant vivants de morts que vous étiez, et offrez à Dieu vos membres, comme instruments de Justice. »  Romains 6.12, 13

« Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure, je lutte, non pas comme battant l’air.  Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres. »  I Corinthiens 9.26, 27

DÉVELOPPER LA PIÉTE PAR DES OEUVRES SAINTES

Le combat contre l’impiété ne se remporte pas facilement et encore moins en une seule journée.  Pour gagner des batailles contre le péché et l’adversité, il faut développer en nous la piété.

Dans l’original, le mot piété vient du grec "eusebia" qui s’apparente au respect, à la fidélité, à la ferveur du service, à la recherche de la sainteté et de la Justice de Dieu.

Beaucoup de religieux dénoncent aisément la fausse piété.  Mais lorsqu’il s’agit d’expliquer la vraie piété, les mêmes prêcheurs s’accordent à dire que la tâche parait bien plus difficile.

À cause de l’apostasie, de la Vérité calomniée, laissant la place à l’art gothique et la tradition des hommes, le langage religieux est devenu plus que jamais piégé et éloigné de la Parole de Dieu.

Les mots prennent un sens différent et deviennent une contrefaçon de la Vérité.  Par exemple, pour parler de la piété, on préfère aujourd’hui le mot "spiritualité", que l’on brandit comme "fourre-tout" dès qu’il s’agit de parler de sa vie intérieure.

Cette notion vague intègre une grande pluralité de doctrines et d’expériences, mais la Parole de Dieu demande aux hommes de pratiquer la piété envers Dieu dans une simplicité de coeur.

Comme la sainteté, la piété est le coeur de la vie en Jésus-Christ.  Elle aussi, s’acquiert par la volonté à persévérer par laquelle nous rendons grâces et Justice à Dieu en lui témoignant "notre dévotion", "nos louanges", "notre renoncement aux oeuvres vaines", "notre reconnaissance et notre respect", "notre service", exprimant ainsi qu'il est notre Père et le Seigneur de gloire dans les cieux et sur la terre.

La piété comporte aussi un accent de tendresse, parce qu'elle s'adresse au Père, qui est dans les cieux.  Chaque chrétien doit prendre l’habitude, journellement, de pratiquer les oeuvres qui l’éloigne des impies et des pensées du monde présent.

La piété est l’expression d’une juste relation avec Dieu.  L’homme est le seul être de la création à avoir une communion avec Dieu, une communion brisée par la chute et l’apparition du mal parmi les humains.

Étant incapable de retrouver la communion par ses propres moyens ou par ses oeuvres et de s’y maintenir, Dieu a pris lui-même l’initiative, prouvant par là son amour.

C’est ainsi que la révélation de Dieu qui s’est accomplie en Jésus-Christ rétablit cette communion avec le Père.  Dès lors, "celui qui a la foi en Christ" passe du monde des ténèbres au Royaume de Dieu, de l’esclavage du péché à la liberté, et de la mort à la vie.

C’est pourquoi, en réponse à l’oeuvre de grâce et de salut de Dieu, nous sommes appelés par l’Esprit à pratiquer la piété et la sainteté qui anticipe l’avènement du Seigneur.

« Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de la conduite et par la piété, attendant et hâtant l’avènement du jour de Dieu. »  II Pierre 3.11

« Saches que dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles.  Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force.  Éloigne-toi de ces hommes-là. »  II Timothée 3.1-5

« Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée.  Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la Justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui, et zélé pour les bonnes oeuvres. »  Tite 2.11-14

RÉSISTER À L’INFLUENCE DU MONDE

Lors de nos témoignages et de nos oeuvres, il arrive souvent de rencontrer de l’opposition avec le monde, car la vie du monde est incompatible avec la Parole et les oeuvres du Royaume de Dieu, et dans certaines circonstances, nous ne serons pas épargnés des moqueries et des critiques.

Nous serons abreuvés d’outrages et d’insultes, et nous pouvons être aussi rejetés, maltraités et persécutés.  Par ailleurs, certains gens du monde peuvent employer d’autres manières pour accabler ou séduire les chrétiens, témoins de la Vérité.

Ils chercheront à nous influencer par la culpabilisation et le chantage pour mettre un fardeau sur nos épaules.  Ou bien ils s’emploieront à nous dissuader de notre foi et nous destituer de notre espérance en Dieu par la ruse ou les faux raisonnements humains.

Il arrive fréquemment que la famille, opposée à la Parole de Vérité, cherche à nous convaincre d’abandonner notre foi afin de ne pas être rejetés par elle.

Si nous ne voulons pas être sous cette influence pernicieuse d’un monde impie y compris de notre famille, il faut se rendre disponible de coeur envers Dieu pour faire mourir les oeuvres du péché avec ses convoitises, nos attaches trompeuses et les oppressions du monde terrestre.

Concernant d'abord les apôtres choisis par Jésus-Christ : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous.  Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui, mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. »  Jean 15.18, 19

« C’est pourquoi, quiconque me confessera devant les hommes, je le confesserai devant mon Père qui est dans les cieux, mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux.

Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre, je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée.  Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère, et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. »  Matthieu 10.32-36

« Que l’impudicité, qu’aucune espèce d’impureté, et que la cupidité ne soient pas même nommées parmi vous, ainsi qu’il convient à des saints.  Qu’on n’entende ni paroles déshonnêtes, ni propos insensés, ni plaisanteries, choses qui sont contraire à la bienséance, qu’on entende plutôt des actions de grâces.

[...] Que personne ne vous séduise par de vains discours, car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion.  N’ayez donc aucune part avec eux.

[...] Examinez ce qui est agréable au Seigneur, et ne prenez point part aux oeuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez-les. »  Éphésiens 5.3-11

NOTRE SANCTIFICATION CONDUIT À LA JOIE DE CHRIST

La sanctification mène à la joie qui elle-même vient de notre communion avec Dieu.  Ainsi nous sommes mis à part en Jésus-Christ pour devenir saints et pour être heureux.  La joie n’est pas seulement "le fruit d’une vie sainte", mais aussi de "celui qui est la source de notre sainteté", c’est-à-dire le Seigneur.

En effet, Jésus a transmis sa joie à ses disciples notamment quand il les exhorte à garder ses commandements et à demeurer dans l’amour de Dieu.

Quand nous trouvons notre joie nous devenons semblables à lui :  « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. »  Jean 15.10, 11

Les Écritures sont remplies de louanges à l’Éternel et la joie du Seigneur est permanente dans sa maison : « La majesté et la splendeur sont devant sa face, la force et la joie sont dans sa demeure. »  I Chroniques 16.27

LA SANCTIFICATION DANS NOTRE ASSEMBLÉE

Une assemblée de l’Église doit aussi se sanctifier notamment quand un frère a une conduite répréhensible selon Dieu, il doit se repentir de son péché.

Pour résoudre cette situation, le Seigneur Jésus nous a donné un processus de renoncement pour amener la personne concernée à changer sa conduite, car nous sommes membres les uns des autres dans un même corps.

Nous avons été baptisés dans un seul Esprit pour former le corps de Christ dans lequel la pratique du péché est exclus.

Chaque membre de l’Église doit combattre le péché quand il est présent chez un membre tout en montrant de la miséricorde envers le pécheur.

« Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul.  S’il t’écoute, tu as gagné ton frère.  Mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou trois témoins.  S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église, et s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi un païen et un publicain. »  Matthieu 18.15-17

« Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur.  Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté.  Portez les fardeaux les uns les autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ. »  Galates 6.1, 2

Dénoncer le péché dans le respect du frère pécheur n’est pas de la délation, mais le témoignage de l’amour fraternel.  Car il faut gagner notre frère égaré pour qu’il retrouve sa joie dans le Seigneur.

Nous pouvons donc croître dans la sanctification par l’amour fraternel afin que nous soyons prêts pour accueillir l’avènement du Seigneur.

En fait, l’amour et la sainteté sont indissociables, et à mesure que l’amour augmente, la sainteté dans l’assemblée est également présente.

En portant les fardeaux ou la souffrance les uns envers les autres, nous nous aidons mutuellement à marcher dans la sainteté.

« Que le Seigneur augmente de plus en plus parmi vous, et à l’égard de tous, cet amour que nous avons-nous-mêmes pour vous, afin d’affermir vos coeurs pour qu’ils soient irréprochables dans la sainteté devant Dieu notre Père, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus avec tous ses saints. »  I Thessaloniciens 3.12, 13

Serge Rossi

Groupe privé : NOUVELLE NAISSANCE

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