jeudi 1 février 2024

Dieu m’a guérie d’une tumeur cancéreuse au sein . 

Je réalise avec la maturité, que Dieu avait un plan pour ma vie et que pour le réaliser,
il a du me former. La meilleure formation, étant la souffrance, vous imaginez déjà la suite de mon expérience. 

Je sais que dès le ventre de ma mère, il a pris soin de ma vie. À cette période, ma mère était chrétienne, mon père non. Leur premier enfant est décédé à 2mois ½, et je suis née 10 mois après. Ma mère a beaucoup priée pour moi. C’est si important la prière. Mon père s’est tourné vers Jésus lorsque j’avais 2 ans. J’ai donc eu le bonheur d’avoir des parents chrétiens, pour être plus précise, je dirai qui vivaient l’évangile. 

J’avais presque 6 ans lorsque ma petite sœur est née, et nous formions une famille heureuse et unie. J’aimais chanter, entendre parler de Jésus, prier. Je sais que Dieu exauce les prières d’enfants. Je l’ai plusieurs fois expérimentée. Pour autant, je n’étais pas chrétienne. On ne naît pas chrétien, on le devient. C’est à l’âge de 14 ans que j’ai été touchée au plus profond de mon cœur par le message de la croix, par le sang de Jésus qui avait coulé pour moi. 

Ce jour là tout a changé, je me suis repentie, j’ai acceptée Jésus comme le Sauveur et le Seigneur de ma vie. Très vite, j’ai ressenti comme un appel, une compassion pour les âmes perdues, pour les âmes en souffrance. Les années ont passées et j’ai fondée une famille et eue 3 enfants. Tout allait bien. « La routine ». En 1997 lors d’un contrôle médical, une tumeur au sein a été détectée. Le compte à rebours a commencé : mammographie, échographie.

Je suis envoyée d’urgence à l’institut Paoli Calmette où l’on me repasse les examens et le verdict tombe : Madame vous avez une tumeur cancéreuse, nous devons vous opérer. L’annonce m’a complètement déstabilisée, j’ai pleurée, pleurée. J’ai pensé à mes enfants (mon fils n’avait que 8 ans), à mon mari, à mes parents … J’ai passé 3 jours de désespoir, puis j’ai pensé à Jésus qui avait guéri tant de malades. 

Alors que l’intervention approchait, un jour, seule, assise dans mon salon, j’ai parlé à Jésus : Seigneur, toi qui a guéri le lépreux, le sourd, le muet, l’aveugle, toi qui a ressuscité Lazare d’entre les morts, qu’est-ce pour toi une tumeur cancéreuse ? Je crois que si tu le veux, tu peux me guérir, mais si tu ne me guéris pas, je proclamerai quand même que tu es le Dieu de la délivrance, le Dieu de la guérison. Plus les jours passaient et plus mon cœur était en paix. 
La veille de l’intervention, j’ai du passer l’examen de repérage et de marquage. Le cancérologue ouvrait de grands yeux sur l’écran et cherchait longuement. Je lui demande : y a-t-il un problème Docteur ? Un problème me dit-elle ? Je ne vois plus de tumeur. Les examens passés auparavant étaient en face d’elle, et elle ne comprenait pas.

Elle prit son dictaphone et dit : Mme S. n’a plus besoin d’intervention, veuillez annuler sa chambre. QUELLE GRÂCE… 2 ans après je perdais ma mère d’un cancer, 19 mois après mon père mourut de chagrin, et 4 ans après ma petite sœur est décédée d’un cancer à l’âge de 47 ans. Sans Dieu, je n’aurai pas été guérie, sans Dieu, je ne pourrai pas vivre après avoir perdu ma famille. 

Je lui dois ce que je suis, quelqu’un de faible qui vit avec sa force. Il est ma raison de vivre et je suis heureuse de le servir .
Merci pour ta grâce Seigneur .

Marie-Claude

Si la description de la Genèse n’est pas littérale, qui nous dit que la description de la Résurrection de Jésus ne l’est pas non plus ? Tels...