LES DANGERS DE L’HYPER-CONTEXTUALISATION.

"Une hyper-contexualisation des Écritures, entraîne certains à définir le contexte, au sein duquel cette révélation nous a été transmise.

C’est la raison suffisante pour bannir selon eux une quantité de passages bibliques en les désactualisant.

Ainsi, le judaïsme rabbinique et la culture gréco-romaine de l’époque biblique sont abordées de telles sortes que l’on puisse justifier de mettre en œuvre une exégèse critique nous permettant d’avancer vers le libéralisme en suivant la voie du progressisme. 

Le but étant d’harmoniser les données bibliques aux standards de notre société actuelle. 

Une telle hyper-contextualisation, met tellement l’accent sur la culture de l’époque qu’on obtient finalement une compréhension expurgée de tout ce qui peut faire obstacle à la morale présente.

Tout cela nous conduit à un affaiblissement global des contenus bibliques, qui sont ainsi vidés de leur substance, espérant ainsi rendre la Bible pertinente pour les individus du 21 e siècle. 

L’hyper-contextualisation, que l’on peut également qualifier de rationalisation, engendre la remise en question de l’inerrance biblique qui est une attaque frontale à l’intégrité des Écritures. 

Cette oeuvre terrible, produite par une faction de moralistes sentimentaux qui se placent en donneurs de leçons, déclare nécessaire une réformation des textes pour satisfaire à la doxa idéologisée des « modernes ».

La contextualisation est certes essentielle à la bonne compression, mais elle ne doit jamais devenir le moyen d’une quelconque altération.

Vouloir rendre la Bible culturellement compatible est une approche dangereuse et peu respectueuse. À la fameuse injonction :« mais il faut vivre avec son temps, nous sommes en 2024…! », je répondrai par une simple question : « à suivre une telle logique, que restera-t-il encore de la Bible et de sa compréhension dans un siècle, si le Christ tardait à revenir ?» 

Vous devinerez sans doute par vous même, la réponse à cette question !"

Past. Xavier LAVIE