N’importe qui peut s’y laisser aller, rien qu’en répétant quelque chose qui lui a été confié en privé. Le livre des Proverbes contient une longue liste de versets qui traitent des dangers du commérage et de la souffrance qu’il peut provoquer. « Celui qui méprise son prochain manque de bon sens, mais l’homme qui a de l’intelligence se tait. Celui qui propage des calomnies dévoile des secrets, tandis que l’homme digne de confiance les garde. » (Proverbes 11:13)
La Bible nous dit encore : « L’homme pervers provoque des conflits et le critiqueur divise les amis. » (Proverbes 16.28) Combien d’amitiés ont été brisées sur un malentendu qui a commencé par un commérage ? Ceux qui ont une telle attitude ne font que s’attirer des problèmes et susciter la colère, l’amertume et la douleur entre amis. Malheureusement, il en est qui s’en repaissent et profitent de chaque occasion de détruire les autres, puis, quand on les met en face de leurs méfaits, elles nient tout ou se cherchent des excuses pour se justifier. Au lieu de reconnaître leurs torts, ils rejettent la faute sur quelqu’un d’autre ou tentent de minimiser la gravité de leur péché. « La bouche de l’homme stupide provoque sa ruine, et ses lèvres sont un piège pour lui-même. Les paroles du critiqueur sont comme des friandises : elles descendent au plus profond de l’être. » (Proverbes 18.7-8)
« Celui qui veille sur sa bouche et sur sa langue se préserve de bien des angoisses. » (Proverbes 21.23) Il nous faut donc veiller sur notre langue et nous abstenir du péché de commérage. Si nous soumettons nos désirs naturels au Seigneur, il nous aidera à rester droits. Puissions-nous suivre l’enseignement de la Bible sur le commérage en gardant la bouche fermée s’il n’est pas nécessaire et bon de parler.