Psaume 145.19
On ne peut regarder les œuvres de Dieu sans y voir l’expression de sa bonté, sans voir dans ce monde de pécheurs, l’expression de sa grande compassion. Partout où notre œil s’arrête, partout ces caractéristiques se vérifient et s’affirment, nous laissant entrevoir quelque chose de la puissance et de la gloire de son règne.
Mais l’œuvre de l’Esprit est si puissante et si profonde qu’elle dépasse ce que l’œil peut voir et va jusqu’à pénétrer l’homme intérieur. Elle mobilise ses désirs et les incline vers le Seigneur, Maître de l’univers comme de son âme.
C’est ainsi qu’il apprend à craindre Dieu. Sa crainte n’est cependant pas la crainte servile déployée devant des maîtres cruels et brutaux. Elle est plutôt une crainte respectueuse, impressionnée par la majesté et le règne de son bienfaiteur.
L’âme influencée de la sorte a des désirs qui vont dans le sens des plus saintes et des plus nobles aspirations. Elle veut servir ce bon et doux Maître. Mais peut-être se demande-t-elle comment cela sera possible, comment, dans les conditions qui sont les siennes et qui sont parfois pénibles, elle va vraiment pouvoir le suivre sur la voie qu’il a tracé pour elle.
Il lui ouvre alors les yeux sur Jésus son sauveur et sur les merveilles de son salut accompli à la croix. Il fait saisir à son âme qu’il n’y aura aucun cri, aucune douleur, aucun empêchement, fût-ce le péché le plus abominable, qui ne puissent être traités sur la base de son œuvre à la croix pour accomplir ses plus profonds désirs.
Marc Doulos
