Lecture proposée : Jean 8.44-47
Il a été meurtrier dès le commencement…/… il est menteur et le père du mensonge.
Jean 8.44
Non ? C’est pourtant facile, ouvrez les yeux et vous verrez partout les fruits de son existence… Tout comme l’électricité… personne ne l’a vue, mais la lumière qu’elle diffuse suffit. Ce n’est pas assez ? Touchez donc un des fils dénudé ! Bien sûr, le mal n’a pas besoin de Satan pour exister. Car le mal n’est que l’absence du bien, le refus de soumission à ce que Dieu demande ! Mais qui donc pousse sans cesse l’homme à ce refus ?
En tout cas, Jésus y croyait et il y fut confronté sans doute à bien des reprises. C’est Lui qui l’appelle le meurtrier et le menteur. Il a réussi à séduire au point que nous sommes maintenant littéralement immergés dans le mensonge présenté souvent de telle manière qu’il paraît difficile de le distinguer de la vérité.
Comment réagir ? Il y a un seul contrepoison : la vérité. Et c’est la Vérité, en quelque sorte, qui s’est incarnée en Jésus-Christ. Et c’est à Lui que rend témoignage ce qu’il appelait la Parole de Dieu. Dans sa prière à son Père en faveur de ses disciples, il disait : Sanctifie-les (c’est-à-dire : guéris-les, tiens-les loin du mal) par ta vérité. Ta Parole est la Vérité*. Voilà où puiser l’antidote. Le mensonge est si subtil que se croire capable de discerner tout seul le mal du bien est orgueil ou folie.
AH ! Surtout, cet antidote qu’est la Bible, n’allons donc pas jusqu’à imaginer n’en avoir nul besoin !
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* Jean 17.17
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