dimanche 30 mars 2025

Bonjour bien-aimé.e,

7 [C'est] lui qui, pendant les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes des prières et aussi des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété,
8 bien qu'étant Fils, a appris [ce qu'est] l'obéissance par les choses qu'il a souffertes.
9 Et ayant été rendu parfait, il est devenu, pour tous ceux qui lui obéissent, l'auteur d'un salut éternel,
10 étant proclamé par Dieu souverain sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek.
Hébreux 5:7-10

Quel contraste entre le Saint Fils de Dieu et le sacrificateur pris d'entre les hommes, contraint d'être indulgent à cause de sa propre infirmité! 
Un autre contraste ressort de Héb. 5:8. En ce qui nous concerne, nous avons besoin d'apprendre l'obéissance parce que nous sommes par nature désobéissants. 
Le Fils de Dieu a dû l'apprendre pour une raison bien différente. 
Créateur souverain, Il n'est soumis à personne. Obéir était pour Lui une chose entièrement nouvelle. Mais c'est ainsi qu'Il est en exemple et s'impose désormais à «ceux qui lui obéissent» (Héb. 5:9). 
Quel est, dans une collectivité, le chef qui a le plus d'autorité? Celui qui a commencé par exécuter lui-même, dans les conditions les plus difficiles, les tâches qu'il commande ensuite à ses subordonnés. 
Apprenons l'obéissance à l'école du Seigneur Jésus. 
Quel genre d'élèves sommes-nous? Ne méritons-nous pas souvent le reproche de Héb. 5.11 : paresseux à écouter? 
La Parole de Dieu n'est pas ici comme en Hébreux 4.11-16 l'épée discernant les intentions du cœur, mais la nourriture solide qui fortifie l'enfant de Dieu et le rend capable de discerner lui-même le bien du mal. 
Tel est le grand progrès du chrétien: devenir de plus en plus sensible à ce qui plaît au Seigneur… et à ce qui ne Lui plaît pas.

Osons lire la Bible en 1 an !
27 mars
Aujourd'hui, nous lisons :

Deut 7.1-8.20
Ps 69.1-13
Prov 11.15-16
Hébr 5.11-6.12