PRENDRE SA CROIX ET SUIVRE JÉSUS (1/3)
Lecture : Matthieu 16:21-27
Il arrive un moment dans la vie de chaque croyant où il doit faire face à une décision cruciale : suivra-t-il vraiment Jésus, quoi qu’il en coûte ? Ce passage de Matthieu 16:21-27 nous confronte à cette question essentielle.
Jésus venait d’annoncer à ses disciples qu’Il devait souffrir, être rejeté et mis à mort à Jérusalem, mais qu’Il ressusciterait le troisième jour. C’était le plan parfait de Dieu, le chemin du salut tracé depuis la fondation du monde. Mais Pierre, conduit par une pensée humaine, s’y opposa : « À Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t’arrivera pas. » Il aimait profondément Jésus, mais il ne comprenait pas encore que la gloire de Dieu passe par la souffrance et le renoncement.
Les pensées des hommes ou les pensées de Dieu ?
Nous sommes souvent comme Pierre. Nous rêvons d’un christianisme confortable, d’un évangile sans croix, d’une foi qui ne demande aucun sacrifice. Mais Jésus nous rappelle que nos pensées ne sont pas celles de Dieu. À Pierre, Il répondit avec une fermeté saisissante : « Arrière de moi, Satan ! Tu m’es en scandale. »
Ces paroles peuvent sembler dures, mais elles révèlent une réalité spirituelle essentielle : derrière chaque compromis se cache un combat invisible. Satan cherche à nous éloigner de la croix, à nous faire croire que nous pouvons suivre Jésus tout en restant maîtres de notre propre vie. Mais ce n’est pas le chemin du disciple.
Lorsque Jésus dit : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive », Il nous appelle à une décision radicale. Prendre sa croix, ce n’est pas simplement accepter des épreuves passagères, c’est choisir chaque jour de mourir à soi-même pour vivre pleinement pour Christ. C’est abandonner notre volonté pour embrasser la Sienne, laisser nos ambitions personnelles pour poursuivre Son appel.
Le chemin de la croix est exigeant, mais il est aussi le seul qui mène à la véritable vie.