La dureté de cœur, telle une calamité, est un poison qui agite notre âme. Elle érige des murs non seulement entre les époux, mais aussi dans toutes nos relations : entre amis, frères et sœurs, parents. Elle creuse des fossés et tisse des chaînes, nous aveuglant face à la lumière. La sagesse nous murmure : « Celui qui endurcit son cœur tombera dans le malheur. »
Regardons ces âmes qui ferment leurs entrailles, insensibles, dans ce monde où le mal s'insinue silencieusement. Elles ont endurci leurs oreilles et fermé leurs yeux, se remettant en question en silence. Ouvrons notre cœur, ô enfants de la lumière, ne laissons pas l’orgueil barrer notre chemin.
Au commencement, nous n'étions pas ainsi ; il n’y avait pas de dureté en nous. Dieu nous a créés à son image, rayonnants d'amour. Le sage nous enseigne que Dieu a fait l’homme droit, mais que nous avons pris des détours. Effaçons ces chemins tortueux et revenons à l'essentiel, car l’amour est la source, le fondement même de notre nature.
L'objectif du Très-Haut se déploie devant nous : il désire réformer notre cœur, le rendre fluide, aimant et ouvert. Par l'amour crucifié, il peut transformer notre âme en un chant doux et joyeux. La prophétie d'Ézéchiel résonne à l'horizon : « Je vous donnerai un cœur nouveau », dit le Seigneur. « J’ôterai de votre chair le cœur de pierre et vous donnerai un cœur de chair. »