2 Corinthiens 3:2-3 : "C'est vous qui êtes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue de tous les hommes. Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite par notre ministère, non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs."
Quand nous ouvrons la deuxième épître aux Corinthiens, nous découvrons une église différente. Oh, elle n’est pas parfaite — aucune église ne l’est. Mais quelque chose a changé. Le feu de la repentance a commencé à brûler. Les cœurs se sont attendris. L’orgueil a été ébranlé. Et maintenant, Paul peut écrire avec des larmes de joie : « Vous êtes notre lettre, écrite dans nos cœurs… une lettre de Christ, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ».
Quelle transformation ! D’une église déchirée par les divisions, à une église devenue une lettre vivante, lue de tous les hommes. Ce n’est plus l’esprit de parti, mais l’Esprit du Dieu vivant qui écrit désormais leur témoignage. Ce n’est plus la chair qui parle, mais le cœur brisé et transformé par la grâce.
Et toi, Église d’aujourd’hui ? Où te situes-tu entre ces deux lettres ? Es-tu encore dans les querelles, les préférences humaines, les compétitions spirituelles ? Ou bien es-tu devenue cette lettre vivante que Christ écrit, jour après jour, avec l’encre de Son sang et la puissance de Son Esprit ?
Ne laisse pas l’ennemi t’enfermer dans les fautes du passé. Ce que Dieu a fait pour Corinthe, Il peut le faire pour toi. Il peut restaurer. Il peut purifier. Il peut transformer ce qui était source de honte en une vitrine de sa gloire. Mais cela demande un abandon. Une vraie repentance. Un retour à la croix, là où toute division meurt et où l’unité renaît.
Il est temps de pleurer à nouveau pour l’Église. Il est temps de prier comme Paul, non pour une popularité religieuse, mais pour une sainteté retrouvée. Il est temps que l’Église de notre génération devienne, elle aussi, une lettre vivante, non écrite sur des murs ou des écrans, mais gravée dans les cœurs par le doigt de Dieu.
Oui, l’histoire de Corinthe est un message d’espérance. Ce que Dieu commence dans les larmes, Il l’achève dans la gloire. Que notre Église soit connue, non pour ses programmes ou ses personnalités, mais pour une seule chose : nous sommes la lettre de Christ, vivante, lisible, et fidèle. Et cela, non par nos forces, mais par l’assurance que nous avons par Christ auprès de Dieu (2 Corinthiens 3:4).
Gloire à Dieu pour la transformation. Gloire à Dieu pour sa fidélité. Gloire à Dieu pour son Église ressuscitée. Amen.
