Ce n’est pas l’éloquence qui sanctifie, mais la fidélité à la parole, la soumission à l’Esprit, la précision dans l’enseignement.
Aujourd’hui, les mots se multiplient, les interprétations s’étendent, et la vérité devient un terrain de jeu pour les ambitions.
Mais Dieu ne cherche pas seulement des orateurs, il cherche des ouvriers.
Des hommes et des femmes qui travaillent la Parole comme on taille une pierre précieuse: avec respect, avec crainte, avec exactitude.
Car ce qui honore Dieu, ce n’est pas la beauté du discours, mais la droiture du cœur.
Transmettre droitement la Parole, ce n’est pas l’enseigner selon nos préférences, c’est la révéler selon sa nature.
C’est refuser de l’adapter à l’époque au gré des intérêts personnels, et choisir de l’incarner dans la vérité.
C’est discerner ce qui nourrit, ce qui corrige, ce qui guérit — et le donner au temps convenable.
Mais plusieurs enseignent sans avoir été envoyés.
Ils prêchent sans avoir été instruits par l’Esprit.
Ils séduisent parce qu’ils n’ont pas été brisés ni façonnés par Dieu.
Et la Parole, au lieu de guérir, devient un outil de confusion.
L’ouvrier approuvé ne cherche pas à plaire, mais à être fidèle à Dieu.
Il ne travaille pas pour être vu, mais pour être reconnu par le ciel.
Il ne manipule pas la parole, il la sert.
Et dans le silence de son labeur, Dieu le regarde — et l’approuve.