Derrière les arbres du jardin
"L'homme et sa femme se cachèrent de devant l'Éternel, au milieu des arbres du jardin. Et l'Éternel appela l'homme et lui dit : Où es-tu ? Et il dit : J'ai entendu ta voix dans le jardin, et j'ai eu peur, car je suis nu, et je me suis caché." Genèse 3. 8-10 Version Darby
Pas de communion avec Dieu si nous essayons de cacher ou d'excuser nos fautes !
L'homme et sa femme viennent de commettre l'irréparable : manger du fruit que Dieu leur avait défendu. Immédiatement, ils perdent leur innocence et se cachent loin de l'Éternel au "milieu des arbres du jardin". Mais on ne peut pas échapper au regarde de Dieu : les ceintures de feuilles de figuier ne peuvent nullement couvrir le péché, pas plus que les arbres du jardin ne peuvent cacher le pécheur. Ils devront bien rencontrer Dieu et reconnaître devant lui ce qu'ils ont fait !
Depuis que le péché est entré dans le monde, le péché essaie d'échapper au regard de Dieu ; mais tous ses stratagèmes pour se cacher sont vains. L'homme se sent perdu et fuit Dieu ; souvent, il partage au fond de lui ce constat de Caïn : "Mon iniquité est trop grande pour être pardonnée" (Genèse 4. 13).
Mais parler ainsi, c'est ignorer ou refuser la grâce de Dieu car, quels que soient la gravité et le nombre des péchés commis, la grâce de Dieu est encore plus grande. La preuve : Dieu a donné comme Sauveur son Fils lui-même qui, à la croix, a satisfait à toutes les exigences de sa justice : "Christ a souffert une fois pour les péchés, le juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu" (1 Pierre 3. 18). Encore faut-il reconnaître ses péchés devant Dieu et accepter le pardon offert ! Celui qui a cru est passé de la mort à la vie ; il est maintenant un enfant de Dieu. Néanmoins, il pèche encore (trop) souvent. Mais, chaque fois qu'il pèche, il peut reconnaître son péché devant Dieu afin de retrouver la communion avec lui. Là non plus, il est inutile de chercher à ses cacher derrière des arbres quelconques ! Où qu'il soit, il est visible aux yeux de Dieu et sa conscience est troublée tant que le péché n'est pas confessé et le pardon accordé.
Péché reconnu + pardon accordé = bonheur retrouvé ! "Bienheureux celui dont la transgression est pardonnée et dont le péché est couvert !" (Psaume 32. 1, 2).
Source (Plaire au Seigneur)