Depuis le commencement et jusqu'à la fin, la Bible raconte l'œuvre de Dieu avec cette créature un peu spéciale qu'est l'homme, et qui semble particulièrement douée pour saboter tout ce qui est sur son chemin. Et si je suis honnête, je ne peux que reconnaître combien je suis, moi aussi, participant à cette destruction. Le mal est profond et vient du dedans, du cœur, nous dit Jésus (Matthieu 7.20).
C'est désespérant. Du moins jusqu'au moment où nous réalisons que celui qui possède les clés depuis le commencement, c'est Dieu.
L'homme voudrait avoir la maîtrise, mais celui qui l'a, au bout du compte, c'est Dieu. Ouf! Celui qui était au commencement est le Maître de l'Histoire, lui le Dieu unique, qui a dit: «FAISONS l'homme à NOTRE image» (Genèse 1.26), parce qu'il est Père, Fils et Saint-Esprit et que ces trois Personnes sont toujours d'accord dans ce qu'elles entreprennent.
Au commencement, il y a donc Jésus, comme le souligne aussi l'apôtre Jean (Jean 1). Depuis le début, le Sauveur est dans l'Histoire. Depuis MON début, le Sauveur est dans MON histoire et il en possède toutes les clés. Pour mon bien, je m'approche donc de lui et lui demande d'intervenir dans mon histoire comme il l'a fait depuis le début.
Il le pouvoir et la puissance pour tout créer, mais aussi pour recréer (2 Corinthiens 5.17). Il est bon de m'en souvenir. C'est l'occasion d'un nouveau départ. Surtout quand je vois ma vie comme un champ de ruines; tellement abîmée par de multiples coups, y compris des miens. Mais la grâce de Dieu en Christ est et sera, dans le petit recommencement d'aujourd'hui (Zacharie 4.10). Voilà de la lumière qui jaillit au sein même des ténèbres. Qu'il me soit donné de le réaliser.
Marc Doulos
Photo: Janusz Szyma
