Il se tient sur une voie qui n’est pas bonne, il ne repousse pas le mal. Psaume 36.5
Que dire de notre situation aujourd’hui ? Le chrétien, qu’il le veuille ou non, est comme immergé dans le refus de toute règle, de toute directive, voire dans la négation de la possibilité de l’absolu.
Le méchant, dont les cinq premiers versets du psaume 36 brossent le tableau, c’est celui qui a choisi la voie tortueuse du mal et s’y complaît.
Comment le chrétien réagit-il à cet environnement corrompu ? Il ne peut échapper à l’omniprésence du mal et de la tentation. Il arrive même qu’il s’aperçoive un peu tard qu’il s’est engagé sur une mauvaise voie. Mais il peut s’en détourner avec horreur et repousser le mal sous toutes ses formes. On se souvient de l’affirmation du « Docteur de la Jungle » : « Vous ne pouvez empêcher les oiseaux de tourner autour de votre tête, mais vous pouvez les empêcher de faire leur nid dans vos cheveux. »
Il est possible, hélas, même pour un chrétien, de se fatiguer du combat, de baisser les bras ― donc la garde ― et de finir par justifier l’injustifiable. Il ne dénonce plus le mal, le prétend inévitable et cesse de le repousser.
Trouverez-vous une foule d’arguments pour vous en excuser ? Vous ne manquerez pas d’oreilles complaisantes ! Mais vous ne changerez rien à ce qu’écrivait le psalmiste. C’est le méchant qui ne repousse pas le mal !
Et le sort des méchants n’a rien d’enviable ; faut-il le dire ?
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