Comment Edison a échoué 1000 fois avant d’éclairer le monde 380
Un grenier mal isolé, éclairé par une lampe à huile. Thomas Edison, 19 ans, est accroupi au milieu d’outils éparpillés, câbles, bouts de fer et papiers griffonnés. Sa silhouette est concentrée, entourée d’ombre et de lumière dorée.
Il grelotte légèrement, souffle sur ses doigts engourdis par le froid, mais ses yeux brillent plus fort que la lampe.
Posé sur une table bancale, un étrange appareil de bois, de métal et de fils semble attendre d’être réveillé.
Il a passé des semaines à bricoler, à échouer, à recommencer, sans plan, sans professeur, mais avec une idée précise.
Un petit boîtier de bois avec une clé de transmission, deux bobines de cuivre, un aimant rudimentaire, et une cloche attachée. Un fil en sort, relié à une pile artisanale. À côté, un ruban de papier perforé et des notes écrites à la main : des séries de points et de traits – le code Morse.
— "Allez, fais-moi entendre ta voix," murmure Edison.
Il appuie doucement sur la clé.
CLIC... CLIC-CLIC... CLIC.
La cloche tinte faiblement. Le son est léger, mais clair. Il a réussi.
Il bondit de sa chaise, les bras levés dans un geste de triomphe discret. Son visage est à la fois fatigué et exalté. Il est seul dans la pièce, mais il vient de parler à distance... avec de simples impulsions électriques.
« Une idée, un peu de fil, et une étincelle… et le monde commence à bouger. »
Il ne le sait pas encore, mais cette invention, aussi simple soit-elle, sera le début de tout :
les communications modernes, la télégraphie industrielle, et sa propre légende.
Nancy Edison, de loin, observe son fils par la trappe ouverte du grenier
Dans l’ombre, une silhouette regarde. C’est sa mère, Nancy Edison.
Elle ne dit rien, mais elle sourit. Elle sait. Elle a toujours su.
« Le monde dira que c’est un génie. Moi, je sais que c’est surtout un travailleur qui n’a jamais abandonné. » Et cela, c’est son courage qui a fait qu'il a réussi dans des choses qui étaient quasiment impossibles. Mais, il a persévéré jusqu'avoir raison. C'est extraordinaire ! C'est pourquoi on peut rater très souvent, mais il faut recommencer, recommencer ! Jusqu'à ce qu'on n'y arrive.
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