lundi 20 octobre 2025

🩸 *“Certains rois africains ont préféré des armes à feu à la vie de leurs semblables.”*

Parole d’Albert Adu Boahen, historien ghanéen

Quand on parle d’esclavage, l’image qui nous vient à l’esprit, c’est celle de navires européens, de chaînes, et de millions d’Africains arrachés à leur terre.

Et c’est vrai. La traite transatlantique fut une horreur absolue, une tache indélébile dans l’histoire de l’humanité. Des films, des livres, des documentaires ont raconté ce drame. Mais il existe une autre page, souvent ignorée, minimisée, ou même volontairement passée sous silence : celle de l’Afrique qui s’est trahie elle-même.

 Des rois, des chefs, des marchands africains complices

L’historien ghanéen Albert Adu Boahen, dans son livre African Perspectives on Colonialism, met en lumière un fait dérangeant :

“Certains rois africains ont préféré des armes à feu à la vie de leurs semblables.”

Oui, tu as bien lu.

Des rois, des chefs, des commerçants africains ont vendu leurs propres frères, leurs propres sœurs, leurs propres enfants, contre des fusils, des miroirs, du tissu ou de l’alcool.
Ils ont livré leurs semblables à l’esclavage pour renforcer leur pouvoir, pour s’enrichir, ou pour plaire aux colons.

Des royaumes puissants comme le Dahomey, l’Ashanti ou le Bénin ont bâti une partie de leur prospérité sur ce commerce macabre.
Des guerres étaient déclenchées non pour défendre une terre ou une cause, mais pour capturer des prisonniers à vendre.
C’est dur à entendre, mais c’est vrai.

 Une vérité que beaucoup d’Africains ignorent (ou refusent d’entendre)

Dans nos discussions, on dénonce souvent l’Europe, la colonisation, la traite transatlantique. Et c’est légitime.

Mais peu veulent regarder l’autre face du miroir : celle d’une Afrique qui, dans sa soif de pouvoir, a collaboré à sa propre destruction.

Cette vérité dérange. Elle égratigne la fierté panafricaine.
Elle oblige à reconnaître que le mal ne vient pas que de l’extérieur, mais aussi de l’intérieur.

Il est plus facile d’accuser “l’homme blanc” que d’admettre que nos propres ancêtres ont, parfois, ouvert la porte à l’ennemi.

Quelle horreur de vendre ses semblables pour des choses matérielles :(

Quelle horreur, oui, de vendre la vie humaine pour du fer et du feu.
Quelle horreur de troquer la dignité de son peuple pour quelques barils de poudre.

Et pourtant, c’est ce que beaucoup ont fait.
Les Européens ont profité du système, mais sans la main africaine, ce commerce n’aurait jamais eu cette ampleur.

✝️ La croix, seule vraie réponse à la méchanceté humaine

Cette histoire nous renvoie à une vérité profonde :
 Le problème de l’humanité n’est pas la couleur de peau, mais le péché. L’avidité, la jalousie, la soif de pouvoir, l’orgueil, l’amour de l’argent...

Ce sont ces choses qui ont poussé des hommes noirs à vendre d’autres hommes noirs, comme elles ont poussé des hommes blancs à les acheter.

Le message de la croix ne cherche pas à flatter une race, mais à révéler le cœur de l’homme. Et ce cœur, sans Christ, est capable du pire, quelle que soit sa couleur.

C’est pourquoi Jésus est venu : pour briser la racine du mal, pas seulement ses symptômes.
Pour transformer l’homme de l’intérieur.
Pour faire de celui qui trahit un frère, un homme nouveau.

❤️ La croix, la vraie réconciliation

Ce n’est pas en réécrivant l’histoire qu’on guérira nos plaies,
mais en la regardant en face, et en laissant la croix nous réconcilier.
Entre peuples, entre générations, entre victimes et bourreaux.

Car là où le sang des esclaves crie vengeance, le sang de Jésus crie pardon.

N'eteignez pas l'Ésprit.