Ayant bénéficié d’une éducation religieuse, je me suis toujours considéré comme chrétien. À l’âge
adulte, un nouveau collègue de travail m’a remis en question à ce sujet. Il laissait entendre qu’il avait
rencontré Jésus-Christ, et que cela avait transformé son existence.
Une telle assurance avait le don de m’irriter, et m’amena à le détester. Après tout, n’étais-je pas, moi aussi, croyant en Dieu? Lorsque, quelque temps plus tard, ce collègue a quitté notre entreprise, j’ai poussé un grand «Ouf» de soulagement!
C’était sans compter sur le fait que ses propos avaient interpellé d’autres employés que je respectais. Ils m’ont encouragé à lire la Bible, ce que je n’avais encore jamais fait. C’est ainsi que j’ai pu découvrir le vrai visage de Christ, de son amour incroyable, de ce qu’il a fait pour nous les humains. Cela m’a bouleversé et, finalement, m’a décidé à lui confier mon existence.
Avec le recul, j’ai compris que mon opposition première venait en fait de ma triste condition morale, en contradiction flagrante avec ma profession de foi superficielle. Mais, je n’avais vraiment pas envie de changer mon style de vie, d’où cette animosité à l’égard de ce témoin gênant de l’Évangile.
Aujourd’hui, je remercie Dieu de m’avoir ainsi attiré à lui pour changer mon cœur et me donner une vie pleine de saveur qui puisse lui plaire.
Guy Gentizon
Vivre aujourd'hui, 23 octobre
Copyright © 2025 Editions CAEF
