Pendant longtemps j'ai pensé que “faire le bien” voulait dire “vivre de manière stricte et juste”, jusqu'au jour où j'ai découvert que les Pharisiens faisaient cela autrement mieux que la plupart d'entre nous, sans pourtant avoir un centilitre de compassion dans leurs veines ! Je comprends, à présent, que faire le bien veut dire plutôt tendre les mains vers un monde qui souffre et tenter de répondre à ses besoins.
Jacques a dit : “Celui qui sait faire le bien, et qui ne le fait pas, commet un péché.” (Jacques 4:17). Voilà une affirmation bien solennelle. Dans sa première lettre à Timothée, Paul dit qu'il est naturel pour les chrétiens fortunés de prendre plaisir aux biens que Dieu leur a accordés, mais il leur donne l'ordre de “faire le bien, d'être riches en bonnes œuvres, d'avoir de la libéralité, de la générosité.” (1 Timothée 6:18). Les bénédictions ne doivent pas s'arrêter avec vous, elles doivent continuer à couler vers d'autres ! Ray McCauley a dit : “Une rivière qui cesse de couler devient un marais.” Si vous cessez de donner, vous cesserez aussi de recevoir ! (Luc 6:38).
Pierre a dit : “Dieu a oint Jésus de Nazareth qui allait de lieu en lieu faisant du bien.” (Actes 10:38). L'onction du Saint-Esprit ne vous est pas accordée pour que vous vous sentiez mieux dans votre peau : l'onction du Saint-Esprit vous est accordée pour que vous fassiez le bien. Si vous n'utilisez pas ce don, il s'atrophiera. Bien des chrétiens ont espéré recevoir beaucoup par l'onction du Saint-Esprit, mais en fait le don est mort avec eux, car ils ne l'ont pas utilisé au-delà d'eux-mêmes. Réfléchissez-y : comment pouvez-vous ajouter de l'eau à un verre qui est déjà plein à ras bord ? Versez-en d'abord un peu. Enfant de Dieu, votre Père veut vous remplir de son Esprit, afin que vous prospériez, et qu'Il puisse vous “verser”, comme son Esprit, dans la vie des autres.
