mardi 14 octobre 2025

Quand Dieu nous menace, c’est pour notre bien

Il y a quelques années, j’ai planté des plans de fraisiers dans le jardin. La première année, nous avons eu quelques petits fruits, mais rien d’extraordinaire. La deuxième année, c’était pire. Alors, j’ai compris qu’elles ne donneraient rien et que, même si elles le faisaient, je devrais me battre contre les oiseaux pour pouvoir les manger. Et franchement, j’étais fatigué de les désherber.

« Je pense que je vais arracher ces fraisiers, » ai-je dit à ma femme.

Ils ont dû m’entendre parce que, peu de temps après, je les ai surpris en train de parler entre eux : « Vous avez entendu ce qu’a dit le patron ? Il pense nous arracher ! » 

« Nous arracher ? » a couiné un autre. « Non ! »

Ces pieds se sont mis au travail. Je pouvais les entendre quand j’étais tout près : « Uuuh ! Huuun ! »

Et voilà qu’après quelques semaines, j’ai eu une bonne récolte de fraises sucrées, acidulées et juteuses. Je me suis donc ensuite demandé pourquoi je ne les avais pas menacés avant.

Bon, avant d’aller plus loin, je dois mentionner deux choses : même s’il est vrai que j’ai menacé de les arracher, il est possible que j’ai imaginé les avoir entendus parler entre eux. Tu l’avais peut-être deviné, pas vrai ?

Plus important, il est possible que ma femme ait quelque chose à voir avec cette récolte. Comme une bonne fée scintillante de poussières d’étoile, elle a dû donner un peu d’engrais « croissance miraculeuse » à plusieurs de ces plans et je crois que ceux-ci ont bénéficié de son aide généreuse.

Cela n’en reste pas moins réconfortant de penser que mes menaces y sont un peu pour quelque chose.

Le Seigneur a-t-Il déjà menacé Ses fraisiers ?

Le Seigneur est comme moi pour ce qui touche aux plantes. Ou peut-être que je suis comme Lui. En tout cas, Il attend un retour sur investissement et les fraisiers ou les figuiers qui ne produisent pas risquent de se retrouver arrachés et jetés de l’autre côté de la clôture.

« Il dit aussi cette parabole : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n'en trouva point. Alors il dit au vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n'en trouve point. Coupe-le : pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ? Le vigneron lui répondit : Seigneur, laisse-le encore cette année ; je creuserai tout autour, et j'y mettrai du fumier. Peut-être à l'avenir donnera-t-il du fruit ; sinon, tu le couperas. » Luc 13:6-9 (LSG)

Ce qui amène à me demander : « Hmmm, est-ce que je produis du fruit ? Ce pourrait être une bonne idée ! »

Comme ma femme, le Seigneur est là pour verser de « l’engrais croissance et fruits miraculeux » sur ma vie, mais je dois tout de même désirer grandir et produire.

Il est surprenant de voir à quel point la croissance augmente quand on décide de grandir. Il est rare que la croissance se produise par hasard.

Comment grandit-on avec l’aide de Dieu ?

Il y a des matériaux de construction fondamentaux. Trouve un moment dans la journée ( de préférence le même chaque jour ) pour prier et pour lire/étudier/méditer la Parole de Dieu. Réunis-toi régulièrement avec des gens qui aiment le Seigneur pour apprendre Ses voies et pour être une bénédiction pour les autres qui essayent de grandir. Demande à Dieu de te donner un ami qui t’aidera à grandir et que tu pourras aider à grandir.

Nous voulons des raccourcis pour grandir mais rien ne remplace les bases !

Ensuite… que le spectacle commence !

Utilise la force que tu as pour servir les autres et pour les gagner au Seigneur. Entraîne tes muscles au combat. Sers et produis du fruit. Reste fort quand tu es éprouvé. Laisse Dieu avoir un accès illimité au centre de ta vie et Il te fera grandir aussi sûrement que la pluie, la lumière, la terre, les vitamines et l’engrais de croissance miraculeux font grandir les fraisiers.

Le pasteur Roger Lewis a raconté cette histoire : « Je travaillais dans un supermarché. Nous étions livrés en tomates tous les jours. Elles semblaient belles, même si elles avaient voyagé sur de longues distances. Vous voyez, la plupart du temps, en Amérique, les tomates sont cueillies vertes afin de ne pas pourrir pendant leur long acheminement. Ensuite, elles sont soumises à des traitements au CO2 pour les faire mûrir rapidement. Elles semblent belles, mais le goût est moins que bon. Oh, quand on n’a jamais rien mangé d’autre, on ne s’en rend pas compte.

« En saison, nous achetions des tomates chez des fermiers locaux. Ces tomates étaient laissées sur les pieds jusqu’à ce qu’elles soient mûres, grâce au soleil et à la nature. Une fois que l’on a goûté celles-là, les autres n’ont vraiment plus aucun goût. Il n’y a tout simplement pas de raccourci au processus de croissance et de maturité. »*

Je veux que ma vie soit un sacrifice appétissant, qui sente bon et qui soit nourrissant pour le Seigneur et pour les autres.

« Une autre partie tomba dans la bonne terre : elle donna du fruit, un grain cent, un autre soixante, un autre trente. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende. » Matthieu 13:8-9

Alors arrête-toi ! regarde ta vie. Quel genre de fruit produis-tu ? Utilises-tu tout ton temps pour toi-même, pour faire ce que tu aimes faire ? Est-ce que tu sers ?

Dieu attend de toi que tu portes du fruit.

( Toutes les pensées quotidiennes sur : *viechretienne. net/pensee-du-jour* ). ☀️réduire l'espace entre le "point" et le "net"☀️ dans votre barre d’adresse.

J’AI CONFIANCE EN DIEU, MAIS JE N’EN PEUX PLUS ! "OUI, J’AI GARDÉ CONFIANCE, MÊME QUAND JE DISAIS : ‘JE SUIS TROP MALHEUREUX !’" (...