« Va, et ne pèche plus »
"Les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? Ils disaient cela pour l'éprouver, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, s'étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Comme ils continuaient à l'interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. ..." Jean 8:3-7
Il est facile de lire les paroles de Jésus à la femme adultère — « Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, et désormais ne pèche plus » — et de penser : Facile à dire, Seigneur.
Mais pour celui qui a connu la chute, la honte, la dépendance, le rejet… ces mots peuvent sembler presque impossibles à vivre.
Comment changer quand tout ton passé te colle à la peau ?
Comment repartir à zéro quand on t’a déjà étiqueté, jugé, condamné ?
Comment croire à une vie nouvelle quand on a tout brisé — les cœurs, les promesses, les rêves ?
Il s’est redressé pour toi
La Bible dit que Jésus se redressa. Il s’était abaissé pour écrire dans la poussière, au milieu des cris, des menaces et des pierres prêtes à voler. Et quand il se redresse, c’est comme s’il se plaçait entre cette femme et la mort, entre toi et tes accusateurs, entre ton passé et ton avenir.
Ce jour-là, il n’a pas seulement sauvé une femme adultère. Il a sauvé une âme que tout le monde jugeait perdue.
Et dans ta cellule, ou dans ton cœur enfermé par la culpabilité, Jésus fait la même chose aujourd’hui. Il se redresse. Il se tient entre toi et tout ce qui veut te condamner. Il regarde ton passé en face, et il dit à l’accusateur : « Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre. »
Le silence tombe. Les pierres tombent des mains. Et toi, tu restes debout, seul avec Jésus.
À suivre : Personne ne t’a donc condamnée ?
