[ÉPHÉSIENS 1 :7-10]
Un des hymnes chrétiens les plus connus est Grâce Infinie. C’est un poème écrit en 1772 par John Newton et décrit la joie et la paix d’une âme élevée de désespoir à salut grâce au don de la grâce. Les mots sont également un commentaire autobiographie vivant sur la façon dont Newton a été épargné à la fois de la ruine physique et spirituelle. Cela relate la fin heureuse de l’histoire d’un homme défiant qui a réussi à échapper maintes fois au danger, à la maladie, aux abus et à la mort, pour ne revenir qu’à « des luttes entre le péché et la conscience ». C’est l’histoire d’un homme sur qui la grâce a été prodiguée mais non gaspillée. C’est pourquoi sur sa pierre tombale est inscrit cet épitaphe « John Newton, clerc, ancien infidèle et libertin, serviteur des esclaves en Afrique, a été par la riche miséricorde de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, préservé, restauré, pardonné, et nommé pour prêcher la foi qu’il avait longtemps œuvré à détruire. »
La vie chrétienne est un témoignage du pouvoir de la grâce. C’est ce que l’Apôtre Paul révèle dans cette partie introductive de cette épître. Il fait l’éloge de la grâce de Dieu qui a été si richement et abondamment déversée sur le croyant. C’est cette grâce qui apporte la rédemption et le pardon des péchés et révèle le plein dessein de Dieu qui est de nous mener finalement au ciel.
Le péché nous rend si misérables et appauvris que nous n’avons rien de bon en nous qui puisse mériter le salut. Personne ne peut se vanter d’obtenir la rédemption et le pardon des péchés grâce à un quelconque effort. Tout est par grâce ! Nous sommes sauvés en croyant simplement et en acceptant cette offre de grâce par la foi.
La vie chrétienne commence par la grâce, continue par la grâce et se consomme par la grâce. Cependant, la grâce ne nous exonère pas de notre responsabilité de vivre bien ; au contraire, elle nous donne la force et la capacité de le faire tant que nous comptons continuellement sur le Seigneur. Et dans les mots de John Newton, cette grâce qui nous a amenés aussi loin est celle sur laquelle nous devrions compter pour nous ramener chez nous !
Si vous le méritez, ce n’est plus de la grâce.