2 Rois 5:6 : Il porta au roi d'Israël la lettre, où il était dit: Maintenant, quand cette lettre te sera parvenue, tu sauras que je t'envoie Naaman, mon serviteur, afin que tu le guérisses de sa lèpre.
Il nous arrive souvent, même étant chrétiens, d'être confrontés à des situations humainement insoutenables, des lettres de défis ou de menaces que la vie nous expédie et auxquelles nous devons apporter des réponses spirituelles. Nous avons des exemples dans la Bible où nos prédécesseurs ont adopté soit la bonne attitude, soit la mauvaise. Joram, roi d'Israël, a été confronté à l'une de ces lettres. C'est le roi de Syrie qui lui envoie une lettre pour lui demander de guérir son général Naaman. À la vérité, le texte de 2 Rois 5 nous dit que c'est une jeune fille Israélite qui, étant au service de son maître Naaman, lui dit qu'il peut être guéri d'une maladie dont il souffre s'il se rend auprès de l'homme de Dieu en Israël (2 Rois 5. 3). Naaman en parle à son roi, le roi de Syrie, sûrement afin d'obtenir une permission de voyage de sa part ; le roi de Syrie, afin d'appuyer son général pour qu'il ait gain de cause, adresse une correspondance diplomatique à son homologue le roi d'Israël, afin qu'il guérisse son officier supérieur. C'est là que Joram, roi d'Israël, va adopter la mauvaise attitude :
2 Rois 5:7 dit : <<Après avoir lu la lettre, le roi d'Israël déchira ses vêtements, et dit: Suis-je un dieu, pour faire mourir et pour faire vivre, qu'il s'adresse à moi afin que je guérisse un homme de sa lèpre? Sachez donc et comprenez qu'il cherche une occasion de dispute avec moi.>>
Au lieu de voir en la demande de son homologue une opportunité de lui révéler la puissance de son Dieu, il y voit une provocation et une menace de sa part. Il pique une crise de colère, déchire ses vêtements et se plaint de ne pas être dieu pour faire l'impossibilité.
Chers amis, qui a dit à Joram qu'il était dieu ? Depuis quand c'est lui qui guérit en Israël ? Même si la demande du roi de Syrie est mal formulée et semble mettre sur lui la pression de la guérison, Joram devrait comprendre d'une part que c'est un païen et qu'il n'a pas le vocabulaire juste, et d'autre part qu'il a un Dieu qui peut guérir Naaman. Il ne devrait pas prendre la demande de la guérison de Naaman sur ses propres épaules. C'est le rappel à l'ordre qu'Elisée le prophète va lui faire.
2 Rois 5:8 : <<Lorsqu`Élisée, homme de Dieu, apprit que le roi d'Israël avait déchiré ses vêtements, il envoya dire au roi: Pourquoi as-tu déchiré tes vêtements? Laisse-le venir à moi, et il saura qu'il y a un prophète en Israël.>>
Chers lecteurs, la vie cherchera toujours à nous mettre sous pression avec ses diverses lettres de défis. Ne paniquons pas, ne soyons pas désemparés, car ce qui nous est impossible, est possible à notre Dieu.
Elisée nous enseigne, par sa déclaration, que c'est à Dieu qu'il faut se référer et non chercher à porter les défis de la vie sur nos propres épaules.
Luc 18:27 : Jésus répondit: Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.
Très bonne semaine à vous !