Nous poussons et insistons sur les droits des femmes, et c’est une chose formidable.
Les femmes ont été si longtemps dévalorisées qu’il était grand temps que les hommes les laissent prendre leur envergure dans la société pour qu’elles apportent tout ce dont Dieu les a équipées, pour le bien de tous.
Cette évolution était nécessaire et le 20ème siècle a incontestablement vu de grandes et belles avancées en ce domaine.
Le problème, c’est que la machine féministe s’est emballée et qu’elle dévale la pente en roue libre.
De revendications en revendications, de nouveaux droits en nouveaux droits, les défenseurs les plus “progressistes” du féminisme (qui ne sont d’ailleurs pas que des femmes) ne savent plus à quel sein se vouer ni à quel endroit s’arrêter.
Ainsi, les plus motivés d’entre eux en viennent à ne même plus savoir définir ce qu’est une femme.
A tel point qu’un homme se disant femme peut légitimement et indiscutablement être considéré comme une femme. A la limite, dirais-je, c’est son droit. Le problème est qu’un homme se disant femme est en mesure d’exiger que les autres l’appellent femme.
Sur certains sujets brûlants comme l’avortement ou la procréation médicalement assistée, le mot d’ordre, c’est que les hommes n’ont pas leur mot à dire : “pas d’utérus, pas d’avis”. Sauf bien sûr s’ils suivent la doxa. Et puisqu’on n’est pas à une contradiction près, ce sont les mêmes qui vont s’attendrir qu’un homme, par un tour de passe-passe chirurgical et sémantique, puisse être “enceint”. Le progrès, vous assure-t-on !
Les mêmes qui voient dans les hommes d’affreux oppresseurs, sont aussi prêts à défendre la présence d’hommes biologiques, ou d’hommes devenus femmes mais ayant conservé leur structure osseuse et musculaire d’homme, prétendre à concourir dans les catégories sportives féminines. Un grand pas en avant, oui, oui !
Toujours les mêmes contestent - à juste titre - l’hypersexualisation des femmes. En revanche, l’hypersexualisation volontaire des femmes est perçue comme un symbole de libération et de revanche sur l’oppression passée.
Avec tout le respect et l’amour que nous portons et devons aux personnes transgenre, aux hyper-féministes, aux ultra-progressistes, aimées de Dieu, nos frères et sœurs en humanité, peut-être serait-il judicieux de remettre l’église au milieu du village, l’utérus au milieu des femmes (et uniquement des femmes), et cesser de se raconter des histoires à dormir debout.
La pensée chrétienne, qui aime rappeler que les femmes ne sont ni des hommes, ni des objets, est peut-être un brin vieille école. Elle a pourtant le mérite de ne pas distordre la vérité et de fonder ces distinctions sur des bases intemporelles et vérifiables.
Que Dieu te bénisse
- Pascal Portoukalian
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