vendredi 28 novembre 2025

Qu’y a-t-il de plus ignoble que de se moquer de quelqu’un sur le point de mourir ? D’autant plus lorsqu’il s’agit d’une personne parfaite n’ayant fait que le bien durant toute sa vie !

N’avait-il pas pourtant prouvé, par de nombreux miracles, qu’il n’était pas qu’un prophète, mais le Dieu descendu du ciel ? Il commandait les éléments de la nature, il avait guéri de nombreux malades, ressuscité des morts, il avait nourri une foule avec cinq pains et deux poissons…

Jésus savait à l’avance qu’il serait condamné à mort et qu’on le livrerait aux nations pour se moquer de lui. (Matthieu 20 v.18)

On se moqua de sa royauté

Toute une cohorte (c’est-à-dire 500 à 600 soldats) s’assembla contre lui. Ils ôtèrent ses vêtements pour le revêtir d’un manteau écarlate (symbole de la royauté), posèrent sur sa tête une couronne d’épines, lui mirent un roseau dans la main droite et, fléchissant les genoux devant lui, se moquèrent disant : « salut, roi des Juifs ! »

Les moqueries du peuple (ceux qui passaient par là) et des religieux

Lorsqu’il fut sur la croix, suspendu par des clous qui déchiraient sa chair et qui le faisaient souffrir atrocement, ceux qui passaient par là l’injuriaient disant : « Toi qui détruis le temple et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même. Si tu es le Fils de Dieu, descend de la croix ! »

Le diable avait déjà utilisé cette provocation. Jésus avait jeûné 40 jours dans le désert et le diable lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, dis à ces pierres qu’elles deviennent du pain ». Puis le transportant sur le haut du temple et lui dit : « Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas… » (Matthieu 4 v.3 et 6). Cette fois, le diable utilise les hommes pour provoquer Jésus.

Les moqueries de sa puissance salutaire

De même les principaux sacrificateurs (les principaux prêtres), les scribes et les anciens disaient en se moquant : « Il a sauvé les autres, il ne peut pas se sauver lui-même ; s’il est le roi d’Israël, qu’il descende de la croix… ». Il aurait bien évidemment pu descendre de la croix ; ce ne sont pas les clous qui l’en ont empêché, mais c’est son amour pour nous, un amour tel que, malgré ses atroces souffrances et les moqueries honteuses, il supplie son Père : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23 v.34)

Les moqueries de sa confiance en Dieu

« Il s’est confié en Dieu, qu’il le délivre maintenant s’il tient à lui. »

Combien cette parole a dû briser le cœur du Seigneur : elle met en doute l’amour de Dieu pour son Fils bien-aimé qui, durant toute sa vie sur la terre, lui a été obéissant jusqu’à la mort, et à la mort de la croix. (Philippiens 2 v.8)

Ceux qui passaient par là… 

« N’est-ce rien pour vous tous qui passez par le chemin ? Contemplez, et voyez s’il est une douleur comme ma douleur qui m’est survenue, à moi que l’Éternel a affligée au jour de l’ardeur de sa colère. » (Lamentations de Jérémie 1 v.12)

L’indifférence n’est-elle pas aussi une forme de moquerie ? « Je m’en moque ! » répond-on souvent lorsqu’on parle ou qu’on se trouve devant quelque chose qui n’intéresse pas.

Aujourd’hui encore, lorsqu’on parle de la croix, il y a beaucoup de personnes indifférentes, s’en moquant donc. Si c’est le cas pour un de nos lecteurs, la question de Jérémie est pour lui (ou pour elle) : « N’est-ce rien pour toi ?... » Les souffrances indicibles que Jésus a subies sur la croix étaient pour toi, pour ton salut éternel. Te laisseraient-elles insensible ? T'en moquerais-tu ?

« Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu ; ce qu’un homme aura semé, il le récoltera aussi. » (Galates 6 v.7)

http://www.la-verite-sure.fr/page962.html

Dieu ne vous juge pas, il est toujours près de vous, même si vous ne le sentez pas et en doutez. Alors, si vous ne pouvez pas chanter pour l...