mercredi 17 décembre 2025

𝐃𝐈𝐕𝐎𝐑𝐂𝐄 𝐄𝐓 𝐑𝐄𝐌𝐀𝐑𝐈𝐀𝐆𝐄 : 𝐐𝐮𝐚𝐧𝐝 𝐥𝐚 𝐆𝐫â𝐜𝐞 𝐓𝐫𝐢𝐨𝐦𝐩𝐡𝐞 𝐝𝐮 𝐋é𝐠𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞

« 𝘾𝙖𝙧 𝙟𝙚 𝙙é𝙨𝙞𝙧𝙚 𝙡𝙖 𝙢𝙞𝙨é𝙧𝙞𝙘𝙤𝙧𝙙𝙚, 𝙚𝙩 𝙣𝙤𝙣 𝙡𝙚 𝙨𝙖𝙘𝙧𝙞𝙛𝙞𝙘𝙚. » (𝙊𝙨é𝙚 6:6)

𝐈. 𝐔𝐍 𝐂𝐎𝐍𝐓𝐄𝐗𝐓𝐄 𝐇𝐈𝐒𝐓𝐎𝐑𝐈𝐐𝐔𝐄 𝐐𝐔𝐈 𝐒𝐄𝐍𝐓 𝐋𝐄 𝐒𝐎𝐔𝐅𝐑𝐄

Au Ier siècle, il était possible qu'un mari juif rentre chez lui, renifle son repas et décrète, avec l’autorité d’un rabbin de l’école de Hillel : « 𝑀𝑎 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 𝑎 𝑏𝑟û𝑙é 𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑖𝑠𝑠𝑜𝑛. 𝐷𝑖𝑣𝑜𝑟𝑐𝑒 ! » Et hop, certificat en poche, il part épouser la voisine plus jeune et plus… appétissante. 
Cela paraît absurde et pourtant c'était la réalité quotidienne que Jésus affrontait. Les hommes traitaient le mariage comme un contrat à durée déterminée, renouvelable à merci pour cause de « 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑒𝑡 𝑛’𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑜𝑖 ». La femme, elle, se retrouvait jetée à la rue, stigmatisée, souvent réduite à la misère.

C’est dans ce bourbier culturel que Jésus lance sa bombe : « 𝙌𝙪𝙞𝙘𝙤𝙣𝙦𝙪𝙚 𝙧é𝙥𝙪𝙙𝙞𝙚 𝙨𝙖 𝙛𝙚𝙢𝙢𝙚, 𝙨𝙞 𝙘𝙚 𝙣’𝙚𝙨𝙩 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙘𝙖𝙪𝙨𝙚 𝙙’𝙞𝙣𝙛𝙞𝙙é𝙡𝙞𝙩é, 𝙚𝙩 𝙚𝙣 é𝙥𝙤𝙪𝙨𝙚 𝙪𝙣𝙚 𝙖𝙪𝙩𝙧𝙚, 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚𝙩 𝙖𝙙𝙪𝙡𝙩è𝙧𝙚 » (𝙈𝙖𝙩𝙩𝙝𝙞𝙚𝙪 19:9). Non, Il ne venait pas instaurer une nouvelle cage dorée pour enfermer les victimes. Il venait dynamiter un système qui permettait aux cœurs durs de piétiner la sainteté du covenant. Son exception — « 𝒔𝒂𝒖𝒇 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒄𝒂𝒖𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒓𝒏𝒆𝒊𝒂 » — n’est pas une petite clause en bas de page ; c’est le cœur même de Sa miséricorde.

𝐈𝐈. 𝐃𝐈𝐄𝐔 𝐇𝐀𝐈𝐓 𝐋𝐄 𝐃𝐈𝐕𝐎𝐑𝐂𝐄… 𝐌𝐀𝐈𝐒 𝐈𝐋 𝐇𝐀𝐈𝐓 𝐄𝐍𝐂𝐎𝐑𝐄 𝐏𝐋𝐔𝐒 𝐋𝐀 𝐓𝐑𝐀𝐇𝐈𝐒𝐎𝐍

𝙈𝙖𝙡𝙖𝙘𝙝𝙞𝙚 2:16 est souvent cité à tort et à travers : « 𝑪𝒂𝒓 𝒋𝒆 𝒉𝒂𝒊𝒔 𝒍𝒂 𝒓é𝒑𝒖𝒅𝒊𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏, 𝒅𝒊𝒕 𝒍’É𝒕𝒆𝒓𝒏𝒆𝒍. » Oui, Dieu hait le divorce. Mais avez-vous lu la suite du verset ? Il hait aussi « 𝒄𝒆𝒍𝒖𝒊 𝒒𝒖𝒊 𝒄𝒐𝒖𝒗𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒗𝒊𝒐𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒔𝒐𝒏 𝒗ê𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 », c’est-à-dire celui qui trahit, qui violente, qui profane le covenant par sa cruauté.

Dieu n’est pas un sadique qui se délecte à voir une femme ou un homme battu, trompé, humilié, rester enchaîné à son bourreau « 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙’ℎ𝑜𝑛𝑛𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑢 𝑚𝑎𝑟𝑖𝑎𝑔𝑒 ».
Jésus n’est pas venu abolir la Loi, mais l’accomplir. Accomplir, c’est révéler son esprit, non sa lettre assassine. La lettre tue ; l’Esprit vivifie (2 𝑪𝒐𝒓𝒊𝒏𝒕𝒉𝒊𝒆𝒏𝒔 3:6). Et l’Esprit de la Loi, c’est la protection des opprimés, la défense des brisés de cœur.

𝐈𝐈𝐈. 𝐋’𝐄𝐗𝐂𝐄𝐏𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐍’𝐄𝐒𝐓 𝐏𝐀𝐒 𝐔𝐍𝐄 𝐅𝐀𝐈𝐋𝐋𝐄, 𝐂’𝐄𝐒𝐓 𝐔𝐍𝐄 𝐏𝐎𝐑𝐓𝐄 𝐃𝐄 𝐆𝐑Â𝐂𝐄

Ce mot grec « 𝒑𝒐𝒓𝒏𝒆𝒊𝒂 » — traduit par « immoralité sexuelle » ou « infidélité » — est bien plus large qu’un simple adultère ponctuel. Il englobe toute perversion sexuelle qui brise l’union exclusive d’un chair unique. Mais osons aller plus loin, avec Paul : lorsque l’incroyant part (1 𝑪𝒐𝒓𝒊𝒏𝒕𝒉𝒊𝒆𝒏𝒔 7:15), le croyant « n’est plus lié ». Pourquoi ? Parce que Dieu nous a appelés à la paix, non à l’esclavage.

Et que dire des abus physiques, psychologiques, spirituels ? Quand un conjoint traite l’autre comme un punching-ball ou un paillasson, ne viole-t-il pas l’ordre divin : « 𝑴𝒂𝒓𝒊𝒔, 𝒂𝒊𝒎𝒆𝒛 𝒗𝒐𝒔 𝒇𝒆𝒎𝒎𝒆𝒔 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝑪𝒉𝒓𝒊𝒔𝒕 𝒂 𝒂𝒊𝒎é 𝒍’É𝒈𝒍𝒊𝒔𝒆 𝒆𝒕 𝒔’𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒊𝒗𝒓é 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒆𝒍𝒍𝒆 » (É𝒑𝒉é𝒔𝒊𝒆𝒏𝒔 5:25) ? Un amour qui se livre, pas qui détruit. Quand le covenant est piétiné jour après jour, ce n’est pas l’innocent qui le rompt en partant ; c’est le traître qui l’a déjà réduit en miettes.

𝐈𝐕. 𝐋𝐄 𝐑𝐄𝐌𝐀𝐑𝐈𝐀𝐆𝐄 : 𝐋𝐈𝐁𝐄𝐑𝐓É, 𝐍𝐎𝐍 𝐀𝐃𝐔𝐋𝐓È𝐑𝐄

À ceux qui brandissent les Écritures comme un fouet pour condamner les divorcés remariés : relisez donc calmement. Jésus et Paul ne disent pas que tout divorcé qui se remarie commet un adultère. Ils disent : celui qui répudie sans cause légitime et se remarie, oui. Mais quand le covenant est brisé par l’infidélité, l’abandon ou la violence destructrice, l’innocent est libéré. « 𝑰𝒍 𝒏’𝒆𝒔𝒕 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒍𝒊é. » Point. Pas de chaînes éternelles imposées par un faux zèle pharisien.

Dieu n’est pas un geôlier sadique qui murmure à l’oreille d’une femme battue : « Reste, sinon tu seras adultère à vie si tu retrouves l’amour. » Non. Il est le Père qui court vers l’enfant prodigue, qui panse les plaies de la femme courbée, qui relève la pécheresse sans la lapider.

À vous qui avez été trahis, abandonnés, brisés : écoutez la voix douce du Berger. Vous n’êtes pas des adultères en quête de paix. Vous êtes des survivants d’une trahison qui a déjà profané le sacré. Dieu vous voit. Il pleure avec vous (𝑷𝒔𝒂𝒖𝒎𝒆 34:18). Et dans Sa grâce infinie, Il vous rend la liberté d’aimer à nouveau, dans la sainteté, dans la paix, dans le Seigneur.

À vous qui êtes tentés de divorcer pour des raisons futiles — lassitude, « plus de sentiments », herbe plus verte ailleurs — : tremblez. Vous jouez avec le feu du jugement. Le covenant n’est pas un contrat résiliable ; c’est une image du Christ et de l’Église. Le briser par égoïsme, c’est profaner le mystère même de l’Évangile.

Et à vous, pasteurs, théologiens, « défenseurs de la vérité » qui transformez la grâce en prison : attention. Jésus réservait Ses plus durs « malheur à vous » aux pharisiens qui chargeaient les autres de fardeaux insurportables sans lever le petit doigt pour les aider (𝑳𝒖𝒄 11:46). La miséricorde triomphe du jugement (𝑱𝒂𝒄𝒒𝒖𝒆𝒔 2:13). Ne soyez pas ceux qui appellent mal ce que Dieu appelle libération.

𝐂𝐎𝐍𝐂𝐋𝐔𝐒𝐈𝐎𝐍 

Dieu hait le divorce parce qu’Il hait la souffrance qu’il engendre. Mais Il aime les divorcés. Il aime les remariés dans la grâce. Il aime les cœurs brisés qu’Il reconstruit. Son désir n’est pas de nous enfermer dans des chaînes forgées par la dureté d’autrui, mais de nous conduire dans des pâturages verdoyants, près des eaux paisibles.
Alors oui, le mariage est sacré. Mais l’être humain l’est encore plus. Et quand le sacré est profané par la trahison, Dieu, dans Sa miséricorde infinie, ouvre une porte de délivrance. Non pour encourager la légèreté, mais pour protéger les innocents et révéler Son cœur : un cœur de Père qui veut la vie, et la vie en abondance.
Que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui n’est pas venu appeler des justes mais des pécheurs à la repentance, soit avec vous tous. Amen.

𝙎𝙞 𝙘𝙚 𝙢𝙚𝙨𝙨𝙖𝙜𝙚 𝙩𝙚 𝙥𝙖𝙧𝙡𝙚 𝙟'𝙖𝙞𝙢𝙚𝙧𝙖𝙞𝙨 𝙥𝙧𝙞𝙚𝙧 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙏𝙊𝙄:

Père céleste, Dieu de toute miséricorde et Père des orphelins spirituels,

Toi qui vois dans le secret, Toi qui recueille les larmes versées dans l’ombre des nuits solitaires, Toi qui connais chaque cœur brisé par la trahison, chaque âme épuisée par la violence, chaque esprit écrasé par le rejet… nous nous prosternons devant Toi aujourd’hui.

Seigneur Jésus, Toi qui as été trahi par un baiser, abandonné par Tes proches, méprisé et rejeté des hommes, Toi le fidèle qui as connu la douleur de l’injustice, viens poser Ta main sur ceux et celles qui portent encore les cicatrices d’un covenant profané. 
Viens, doux Berger, panser les plaies invisibles que le monde ignore et que l’Église parfois minimise. Viens murmurer à leur oreille ce que Tu as dit à la femme adultère : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et ne pèche plus. » Mais aujourd’hui, Tu ajoutes : « Va, et vis. Va, et aime à nouveau. Va, et sois libre. »

Esprit Saint, Paraclet bienveillant, Toi qui défends les opprimés et qui brises les chaînes, descends comme une colombe sur ces cœurs meurtris. Remplis-les d’une paix qui dépasse toute compréhension humaine. Fais jaillir en eux une espérance qui ne dépend ni des circonstances, ni des jugements d’autrui, ni des voix religieuses qui condamnent là où Tu libères. Fais-leur ressentir, au plus profond de leur être, qu’ils ne sont pas des rebuts du Royaume, mais des enfants bien-aimés, rachetés, relevés, restaurés.

Père, rappelle-leur que Tu hais la trahison plus encore que le divorce qu’elle engendre. Rappelle-leur que Ta justice n’est pas une balance froide, mais un cœur de Père qui prend parti pour l’innocent piétiné. Fais-leur entendre Ton rire de joie quand ils osent à nouveau rêver d’amour, quand ils osent croire qu’un nouveau chapitre peut être écrit par Ta grâce.

Donne-leur la force de pardonner, non pour excuser le mal, mais pour se libérer eux-mêmes de l’amertume. Donne-leur le courage de se relever, de marcher la tête haute, sans honte, sans culpabilité importée. Fais-leur comprendre que leur valeur ne réside pas dans la fidélité d’un conjoint défaillant, mais dans Ton regard éternel qui les déclare précieux, purs, dignes d’être aimés.

Et si un jour Tu leur ouvres la porte d’un nouvel amour saint, béni, paisible, qu’ils entrent sans peur, sans regard en arrière, sachant que Tu marches avec eux, que Tu bénis leurs pas, que Tu souris à leur bonheur retrouvé.

Seigneur, que ces âmes brisées deviennent des témoins vivants de Ta miséricorde triomphante. Qu’elles proclament, par leur paix retrouvée, que Ton joug est doux et Ton fardeau léger. Qu’elles soient des phares d’espérance pour tous ceux qui, aujourd’hui encore, pleurent en silence.
Car Tu es le Dieu qui fait toutes choses nouvelles. Tu es le Dieu qui transforme les vallées de larmes en sources jaillissantes. Tu es le Dieu qui ne rejette jamais un cœur brisé et contrit.
Au nom de Jésus-Christ, notre Libérateur, notre Défenseur, notre Époux fidèle, nous Te prions.
Amen.

Gaddi Djiezeu 

#Shalom #LaGrâcePlusGrandeQueLeJugement #LibéréEnChrist #DieuDefendLesBrisés #MiséricordeTriomphe #NouveauDépartEnJésus #PasCondamnéMaisAimé #EspoirAprèsLaTrahison #DivorceEtGrâce #RemariageDansLaPaix #CœurRestauré #JésusComprendTaDouleur #VéritéLibératrice #FoiAuthentique #GuérisonDivine #AmourRedonné8

CE N’EST PAS PARCE QUE TU SOUFFRES QUE DIEU T’A ABANDONNE. C’EST SOUVENT DANS LE SILENCE DU DESERT QUE SA VOIX DEVIENT PLUS CLAIRE. IL TE PR...