samedi 27 décembre 2025

IL EST VENU, IL VIENT, IL REVIENT

"Et comme ils avaient les regards fixés vers le ciel pendant qu'il s'en allait, voici, deux hommes vêtus de blanc leur apparurent, et dirent: Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel." Actes 1:10-11

Après Noël, quand le silence revient et que les décorations disparaissent, une question demeure dans les cœurs marqués par la solitude, les regrets ou l’enfermement : et maintenant ?
La foi chrétienne ne nous invite pas seulement à regarder en arrière vers une crèche, mais à lever les yeux vers une promesse vivante.

Jésus est venu. Il est venu dans l’humilité, sans palais ni puissance humaine. Il est venu comme un serviteur pour accomplir ce que personne d’autre ne pouvait faire : prendre notre place, porter notre faute et notre condamnation. À la croix, il a offert le pardon là où la justice exigeait une sentence, la liberté là où régnaient les chaînes, et l’espérance là où semblait ne rester que la fin. Sa résurrection proclame que la faute, le passé et même la mort n’ont plus le dernier mot.

Mais Jésus n’est pas resté dans le passé. Comme aux disciples figés à regarder le ciel, Dieu nous appelle à ne pas vivre seulement dans la nostalgie. Celui qui est venu reviendra. Sa promesse de retour est aussi certaine que sa naissance. Il reviendra, non plus dans l’humilité, mais dans la gloire, comme Roi.

Et pourtant, il vient déjà aujourd’hui. Il vient avec compassion dans les nuits d’angoisse, les cœurs brisés et les lieux d’enfermement. Il ne change pas toujours immédiatement les circonstances, mais il renouvelle la force intérieure, enlève le désespoir et marche avec nous dans la vallée de l’ombre jusqu’à la lumière.

Pour ceux que le monde a enfermés ou condamnés, cette espérance est puissante : la prison n’a pas le dernier mot, le passé n’a pas le dernier mot, la faute n’a pas le dernier mot. Jésus revient, et ce jour-là, Dieu appellera siens ceux que la société a rejetés.

Cette espérance appelle une réponse aujourd’hui. Ce n’est pas une menace, mais une invitation : recevoir le pardon maintenant, ouvrir son cœur sans attendre. Aujourd’hui est un jour de grâce, de réconciliation et de nouveau départ.

Il est venu pour sauver.
Il vient encore pour relever.
Et il reviendra bientôt pour régner.
Voilà une espérance ferme, certaine, qui ne trompe pas.

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