« Il n’y a rien d’autre que le sang de Christ qui puisse jamais donner la paix à la conscience. »
Cette doctrine de l’expiation ne se recommande pas seulement pour sa simplicité, mais parce qu’elle convient aussi à la conscience. Comme elle satisfait la conscience, aucune langue ne peut le dire !
Quand un homme est éveillé et que sa conscience le pique, quand l’Esprit de Dieu lui a montré son péché et sa culpabilité, il n’y a rien d’autre que le sang de Christ qui puisse jamais lui donner la paix. Le Pape de Rome peut se lever avec ses cérémonies et dire à la conscience troublée : « Paix, tais-toi », mais elle ne cessera pas ses terribles agitations.
Lorsque M. Robert Hall prêcha à Cambridge sur l’œuvre achevée de Christ, on lui dit : « M. Hall, votre sermon n’était bon que pour les vieilles femmes qui chancellent aux bords de la tombe. » « Très bien », dit M. Hall, « si c’est bon pour les vieilles femmes aux bords de la tombe, cela doit être bon pour vous, car les bords de la tombe, c’est où nous nous tenons tous. »
La paix que le sang donne résiste à la conscience, résiste à la maladie, résiste à la mort, résiste au diable, résiste au jugement, et elle résistera à l’éternité. Laissons seulement nos yeux se reposer sur ta chère croix, ô Jésus, et notre conscience a la paix avec Dieu.
Un évangile sans expiation peut convenir aux gens qui pensent n’avoir jamais rien fait de mal. Mais qu’un homme soit réellement coupable et le sache, et j’affirme que personne d’autre que Jésus ne peut lui donner la paix.