Paul révèle dans 1 Corinthiens 15:56 une vérité qui éclaire toute la condition humaine : la mort ne possède aucun pouvoir par elle-même ; c’est le péché qui lui donne son aiguillon. Sans le péché, la mort n’est qu’une ombre sans force, incapable de blesser.
Toute souffrance — maladie, peur, oppression, tristesse — remonte à un seul événement : la chute d’Adam. Ce jour-là, l’humanité a ouvert la porte à la mort, à la honte et à la douleur. Comme le disait Spurgeon, « le péché est la racine cachée qui nourrit tous les fruits amers de la vie. »
Mais voici le cœur glorieux de l’Évangile : Jésus n’a pas seulement pardonné le péché — Il l’a ôté. Jean-Baptiste L’a présenté comme « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde », car une fois la racine arrachée, la mort perd tout pouvoir. À la croix, Christ n’a pas affaibli le péché : Il l’a aboli. Il n’a pas blessé la mort : Il lui a arraché son dard. C’est pourquoi Paul peut défier la mort en disant : « Ô mort, où est ton aiguillon ? »
Pourtant, beaucoup de croyants vivent encore comme si cet aiguillon existait. Ils sont en Christ, mais leur conscience reste sous la loi. Ils connaissent la grâce, mais se sentent coupables ; ils confessent le pardon, mais vivent dans la peur. Leur cœur ressemble au fils prodigue qui revient à la maison en pensant devoir être serviteur, alors que le Père l’attend déjà comme un fils.
La véritable liberté commence lorsque le croyant accepte profondément ce que Christ a accompli une fois pour toutes : le péché est ôté, la mort est désarmée, la condamnation est annulée. La paix n’arrive pas lorsqu’un problème disparaît, mais lorsque la vérité entre dans le cœur.
Quand Jésus a déclaré : « Tout est accompli », Il n’a rien laissé à compléter. La porte de la vie est ouverte, la lumière brille, et la mort n’a plus de dard.