jeudi 11 décembre 2025

L'AIGUILLON DE LA MORT, C'EST LE PÉCHÉ 

Paul révèle dans 1 Corinthiens 15:56 une vérité qui éclaire toute la condition humaine : la mort ne possède aucun pouvoir par elle-même ; c’est le péché qui lui donne son aiguillon. Sans le péché, la mort n’est qu’une ombre sans force, incapable de blesser.

Toute souffrance — maladie, peur, oppression, tristesse — remonte à un seul événement : la chute d’Adam. Ce jour-là, l’humanité a ouvert la porte à la mort, à la honte et à la douleur. Comme le disait Spurgeon, « le péché est la racine cachée qui nourrit tous les fruits amers de la vie. »

Mais voici le cœur glorieux de l’Évangile : Jésus n’a pas seulement pardonné le péché — Il l’a ôté. Jean-Baptiste L’a présenté comme « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde », car une fois la racine arrachée, la mort perd tout pouvoir. À la croix, Christ n’a pas affaibli le péché : Il l’a aboli. Il n’a pas blessé la mort : Il lui a arraché son dard. C’est pourquoi Paul peut défier la mort en disant : « Ô mort, où est ton aiguillon ? »

Pourtant, beaucoup de croyants vivent encore comme si cet aiguillon existait. Ils sont en Christ, mais leur conscience reste sous la loi. Ils connaissent la grâce, mais se sentent coupables ; ils confessent le pardon, mais vivent dans la peur. Leur cœur ressemble au fils prodigue qui revient à la maison en pensant devoir être serviteur, alors que le Père l’attend déjà comme un fils.

La véritable liberté commence lorsque le croyant accepte profondément ce que Christ a accompli une fois pour toutes : le péché est ôté, la mort est désarmée, la condamnation est annulée. La paix n’arrive pas lorsqu’un problème disparaît, mais lorsque la vérité entre dans le cœur.

Quand Jésus a déclaré : « Tout est accompli », Il n’a rien laissé à compléter. La porte de la vie est ouverte, la lumière brille, et la mort n’a plus de dard.
Entre dans cette vérité, marche dans cette grâce, et découvre la liberté authentique que rien ni personne ne pourra t’enlever.