Noël n’est pas une fuite hors d’un monde brisé. C’est Dieu qui entre au cœur même de sa nuit.
Dans une nuit froide de Bethléem, Dieu n’a pas choisi un palais, mais une étable. Il n’a pas parlé aux puissants, mais aux bergers. Et dans le cri d’un enfant emmailloté, le ciel a déclaré une chose : Dieu n’a pas renoncé à l’humanité.
Tant qu’un enfant se couchera le ventre vide, Noël nous rappellera que le Pain de Vie est venu pour rassasier les affamés.
Tant qu’une femme pleurera dans l’ombre, Noël proclamera qu’une lumière a brillé dans les ténèbres, et que les ténèbres ne l’ont point arrêtée.
Tant qu’un homme sera prisonnier de ses chaînes — visibles ou invisibles — la crèche annoncera qu’un Libérateur est né.
Tant qu’un cœur sera captif du péché, de la honte ou du désespoir, l’Évangile de Noël dira : « Aujourd’hui, un Sauveur vous est né. »
Noël ne ferme pas les yeux sur la souffrance du monde. Il y répond par une personne. Jésus-Christ.
Il est venu non pour condamner, mais pour chercher et sauver ce qui était perdu.
Il est venu non avec une armée, mais avec une croix en vue.
Il est venu non pour être servi, mais pour servir — et donner sa vie.
En cette saison, le monde allume des décorations… mais Dieu allume des cœurs.
Il nous appelle à aimer comme Il a aimé, à nous tenir là où la douleur est la plus vive, et à proclamer par nos vies que l’espérance est née.
Car tant qu’il y aura un être humain privé de la lumière de Dieu, Noël dira encore : Il y a de l’espérance.
Et tant que Christ vivra en nous, nous ne cesserons jamais de nous lever, d’aimer, et de témoigner.
Gloire à Dieu et paix dans vos demeures !