« Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? » (Hébreux 2.6)
Cette question traverse les siècles comme un cri sorti du cœur humain. Face à la grandeur de Dieu, face à Sa sainteté, face à l’immensité de l’univers qu’Il a créé, que sommes-nous ? Rien qu’une poussière… et pourtant une poussière aimée, recherchée, poursuivie par le Dieu Tout-Puissant.
L’homme se croit souvent maître de sa vie. Il ne dit pas qu’il est Dieu, mais il agit comme si tout dépendait de lui. Il s’épuise à tout contrôler, à porter lui-même le poids de sa propre existence. Et peut-être que toi aussi, dans le secret de ton cœur, tu t’es déjà demandé : « Quel Dieu pourrait vraiment s’intéresser à moi ? »
Écoute bien : malgré sa grandeur infinie, Dieu pense à toi. Il t’a vu dans tes nuits. Il t’a entendu quand personne n’écoutait. Il connaît chaque battement de ton cœur, chaque larme que tu n’as jamais osé montrer. Mais il ne peut prendre soin de toi tant que tu t’acharnes à tout tenir dans tes mains. Laisse Dieu être Dieu. Relâche ta prise. Tu n’as jamais été appelé à porter ce fardeau seul.
Peut-être qu’une voix te murmure : « Tu n’es pas digne… tu n’es pas assez bon… Dieu ne veut pas de toi. » Mais la Parole répond avec autorité : « Si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur » (1 Jean 3.20).
Dieu connaît tout de toi. Absolument tout. Tes réussites, mais aussi tes échecs, tes luttes, tes pensées les plus sombres… et malgré cela, il t’aime. Ne laisse plus la culpabilité – cette arme de l’ennemi – te retenir loin de la présence de ton Père. La croix a déjà parlé. Le sang de Jésus a déjà couvert ce que ton cœur essaie encore de porter.
Et peut-être que ce n’est pas la culpabilité qui t’écrase, mais la souffrance. Peut-être que tu portes une douleur qui semble déchirer ton âme. Alors le Seigneur te dit aujourd’hui : « Ne crains rien… Je t’ai formé dès ta naissance… Je t’ai choisi » (Ésaïe 44.1-2).
Toi qui pleures en silence, toi qui te demandes si ta vie a un sens, laisse le Père te prendre dans ses bras. Laisse-le te dire : « Tu n’es pas un accident. Tu n’es pas oublié. Je t’ai voulu. Je t’ai choisi. Laisse-moi te guérir. Laisse-moi te conduire. Laisse-moi t’aimer. »
Dieu est plus proche que ton souffle. Plus tendre qu’une mère. Plus fidèle qu’un ami. Et aujourd’hui, Il te tend la main. Pas pour te condamner, mais pour te relever. Pas pour t’écraser, mais pour te restaurer.