POUR MIEUX COMPRENDRE
LA FOI CHRÉTIENNE
L’humanité est dominée par une triple alliance de mal – le monde, la chair et le diable :
Le monde
Ici aussi la frontière est claire et franche. Le Seigneur Jésus Christ « s'est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous arracher du présent siècle mauvais » (Gal. 1 : 4). Anticipant la croix, Il a prié pour ses disciples, disant : « Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde » (Jean 17 : 14), et nous sommes encouragés à ne pas aimer « le monde, ni ce qui est dans le monde » (1 Jean 2 : 15). Par la croix, le monde est crucifié au croyant, et le croyant au monde (voir Gal. 6 : 14).
La chair
Elle est aussi condamnée. Elle est tout à fait sans valeur, étant donné qu’aucun bien ne se trouve en elle (voir Rom. 7 : 18). « Dieu a condamné le péché dans la chair » (Rom. 8 : 3), par conséquent, « ceux qui sont du Christ ont crucifié la chair avec les passions et les convoitises » (Gal. 5 : 24). Ce dernier verset nous apprend que la crucifixion de la chair a eu lieu lorsque nous avons été associés à Christ par la foi. Pour le croyant aussi bien que pour Dieu, la chair est sans valeur : dans la pratique, Il la condamne et la répudie. Cela est devenu possible parce que nous avons reçu une nouvelle nature et que nous possédons l’Esprit de Dieu.
Le diable
En tant que dieu de ce monde, il a «aveuglé les pensées des incrédules pour que la lumière de l’évangile de la gloire du Christ… ne resplendisse pas pour eux». Mais l’apôtre Paul ajoute immédiatement que « Dieu… a brillé dans nos cœurs pour faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ » (2 Cor. 4 : 4-6). Le croyant n’est donc plus sous l’influence incontrôlée de Satan. Dieu a brisé la forteresse de ténèbres du diable qui lui servait de refuge et a laissé pénétrer la lumière jusque dans nos cœurs.
En conséquence, notre heureux privilège est de rendre des actions de grâces « au Père… qui nous a délivrés du pouvoir des ténèbres, et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour » (Col. 1 : 12-13). Nous sommes passés « des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pi. 2 : 9).
Nous réalisons faiblement à quel point ce langage est triomphant. Qu’est-ce que cela a dû être pour l’eunuque éthiopien (Act. 8), ou pour le geôlier de Philippes (Act. 16), ou pour Denys l’Aréopagite (Act. 17), de sortir de l’obscurité des cavernes de la superstition païenne et du vice pour se trouver subitement dans la lumière éblouissante du soleil de l’Évangile !
A suivre...
Source : Bible-notes. Org, F.B. Hole