Je t’ai avoué ma faute, je n’ai plus caché mes fautes, j’ai dit : « Je reconnaîtrai devant l’Éternel les péchés que j’ai commis. » Alors tu m’as déchargé du poids de ma faute. — Pause (Psaume 32:5).
Cette libération d’une culpabilité mordante est accentuée par la pause instrumentale. L’expression « poids de ma faute » est littéralement « iniquité de mon péché », ce qui fait penser à une mare de purin saumâtre. C’est à peu près comme ça que Dieu voit nos fautes.
Jusqu’à ce qu’il avoue ses péchés, David les couvrait. C’est le même mot que dans le premier verset où il est dit :
Heureux l’homme dont le péché est couvert (Psaume 32:1).
En ne cachant plus ses fautes, mais en les confessant, David a permis à Dieu de les couvrir par le pardon. Soit je les cache et ils me rongent, soit je les avoue et Dieu les fait disparaître. Dans le Nouveau Testament, nous avons cette promesse :
Si nous reconnaissons nos péchés, il est fidèle et juste et, par conséquent, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout le mal que nous avons commis (1Jean 1:9).
Le pardon de Dieu suit immédiatement la confession sincère des fautes. À ce sujet, saint Augustin a dit :