dimanche 21 décembre 2025

📖❤ T E X T E ❤ 📖
L’ AMOUR DE DIEU, SOURCE INÉPUISABLE 
Quand l’Esprit ouvre nos cœurs à l’amour de Dieu.
📖« …Dieu demeure en nous, et Son amour est parfait en nous… » 
(1 Jean 4:12)

Frères et sœurs, si nous savons pourquoi l’amour paraît si fragile, si conditionnel et si instable entre les hommes, et que nous avons compris pourquoi l’Écriture affirme que l’amour de Dieu est parfait et inconditionnel, nous aurons nul besoin de dresser des bilans humains ou sociaux, en dénombrant par exemple les divorces ou les crimes passionnels, pour répondre à cette question. La réponse est d’abord spirituelle et théologique : elle réside dans la différence de nature entre l’amour humain et l’amour divin, et dans le fait que l’homme ne connaît pas encore pleinement la hauteur et la profondeur de l’amour de Dieu. L’apôtre Paul affirme que cet amour dépasse toute compréhension humaine, car il ne peut être saisi par l’intelligence naturelle, mais doit être révélé par Dieu Lui-même : « …afin que vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance… » (Éphésiens 3:18–19). Seul le Saint-Esprit peut conduire l’homme dans cette révélation, car « …l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu… » (1 Corinthiens 2:10), et « …l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné… » (Romains 5:5). Ainsi, « …autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant Ses voies sont élevées au-dessus de nos voies… » (Ésaïe 55:9), et l’amour de Dieu est d’un autre ordre. Amen. 

Premier temps, la source : aimer Dieu, car Dieu est amour. C’est pourquoi la Parole révèle que l’amour véritable obéit à un ordre divin que Jésus Lui-même établit : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Matthieu 22:37). L’amour ne naît pas de l’homme, il procède de Dieu, car « …Dieu est amour… » (1 Jean 4:8) ; il ne s’agit pas seulement de ce qu’Il fait, mais de ce qu’Il est dans Sa nature même. Jean le confirme : « …l’amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu… » (1 Jean 4:7). Avant toute relation humaine, le croyant est donc appelé à être affermi dans cette vérité fondatrice : son existence repose sur l’amour d’un Dieu qui a aimé le premier, car « …cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’Il nous a aimés… » (1 Jean 4:10). De cette source découle toute capacité d’aimer justement ; sans elle, l’amour demeure fragmenté.

Créé à l’image de Dieu, l’homme a été formé pour recevoir cet amour et en être le reflet. « …Dieu créa l’homme à Son image… » (Genèse 1:27). Cette image demeure même chez l’homme naturel, ce qui explique qu’il soit capable d’un amour réel, notamment envers ses enfants. Même un homme sans Dieu peut aimer profondément ses enfants tout en nourrissant de la haine ou du mépris envers son voisin. Cet amour n’est pas illusoire, mais il demeure partiel, sélectif et incohérent. Jésus en révèle la limite lorsqu’Il déclare : « …si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ?… » (Matthieu 5:46), puis Il va plus loin encore : « …vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi… Mais moi, je vous dis : aimez vos ennemis… » (Matthieu 5:43–44). L’Écriture tranche sans ambiguïté : « …celui qui dit aimer Dieu et qui hait son frère est un menteur… » (1 Jean 4:20). Ainsi, l’amour naturel peut coexister avec la haine, révélant sa limite profonde.

Deuxième temps, la mesure : s’aimer soi-même selon le regard de Dieu. C’est dans ce cadre que Jésus ajoute : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22:39). Cette parole n’exalte pas le moi, mais elle établit une mesure juste : l’homme est appelé à se considérer selon le regard de Dieu. Se mépriser soi-même revient à contredire l’œuvre du Créateur, car « …nous sommes Son ouvrage… » (Éphésiens 2:10), et « …personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et en prend soin… » (Éphésiens 5:29). Toutefois, cet amour de soi demeure strictement encadré par la nature même de l’amour divin, car « …l’amour ne cherche pas son propre intérêt… » (1 Corinthiens 13:5). C’est précisément cette juste compréhension de soi, éclairée par Dieu, qui rend l’homme apte à aimer véritablement son prochain, et qui ouvre naturellement au temps suivant.

Troisième temps, le fruit : aimer les autres selon Christ, dans l’amour fraternel vécu. Lorsque l’amour est reçu de Dieu et ordonné en soi, il devient visible dans la relation aux autres. « …si quelqu’un garde Sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui… » (1 Jean 2:5). L’Écriture établit ici un principe décisif : « …l’amour ne fait point de mal au prochain : l’amour est donc l’accomplissement de la loi… » (Romains 13:10), et encore : « …toute la loi est accomplie dans cette seule parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même… » (Galates 5:14) Amen. L’amour fraternel devient alors la preuve tangible de la vie de Dieu en nous, vécue dans la vigilance, la vérité et la communion.

La conclusion s’impose avec clarté : lorsque l’amour est reçu du Père, communiqué par l’Esprit, manifesté dans le Fils et vécu entre les frères, Dieu devient visible, car « …si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et Son amour est parfait en nous… » (1 Jean 4:12) Amen. 

Prière
Seigneur notre Dieu, nous Te rendons grâce pour Ton amour parfait, que Tu fais connaître et vivre en nous par Ton Saint-Esprit. Merci pour l’œuvre intérieure de Ton Esprit, qui nous fait vivre dans le cœur du Père et nous conduit dans la vérité, en et par Jésus-Christ. Nous Te demandons de nous apprendre à demeurer dans cet amour, de purifier nos intentions, et de nous rendre capables d’aimer non selon la chair, mais selon Ton cœur, afin que notre vie reflète Ton amour et glorifie Ton nom, car Tu nous dis que « …si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et Son amour est parfait en nous… » (1 Jean 4:12).
Amen 🙏

Denis LaPierre

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